27/03/2018

ALLIANCE DROITE-EXTRÊME DROITE CONTRE LE SERVICE PUBLIC POSTAL


Alors qu’une pétition s’opposant à la fermeture d’un bureau de poste recueille plus de 1 700 signatures en quelques jours, le maire de Romilly, allié à l’extrême droite, refuse de voter un vœu des élu.e.s PCF et partenaires pour son maintien.

Au Conseil municipal et au Conseil communautaire du 26 mars, les élu.e.s communistes et partenaires ont déposé un vœu pour s’opposer à la fermeture programmée du bureau de Poste de La Belle-Idée. Un vœu rejeté par la majorité d’Eric Vuillemin, à laquelle s’est associé l’élu de l’extrême droite, Jean-Patrick Vernet. Pourtant, l’exigence de la population romillonne et des communes du bassin de vie environnant, de voir maintenu le bureau de poste de la zone commerciale est extrêmement forte, comme en témoignent les plus de 1 700 signatures recueillies en quatre jours sur une pétition de la CGT.

En fait, la position du maire de Romilly, par ailleurs président de la Communauté de communes, n’est pas une grande surprise. Soutien de Sarkozy, puis de Fillon, le service public n’est pas sa “tasse de thé”. Son credo, c’est la concurrence partout et à tout-va et le fric pour les plus aisés. Pour justifier sa position de ne pas voter le vœu des élu.e.s communistes et partenaires, il a prétendu que la fermeture de ce bureau de poste allait être une “bonne aubaine” pour un centre-ville qu’il a largement contribué, depuis son arrivée à la mairie, à faire péricliter. Comme si les services actuellement proposés par La Poste à la Belle-Idée allaient tous revenir au bureau du centre-ville. A l’évidence non et, pour preuve, des dispositions sont en ce moment envisagées pour qu’y soit maintenue une partie dans ce secteur périurbain.

22/03/2018

LES URGENCES SONT MENACÉES, LA SANTÉ DES PATIENTS AUSSI !


Les députés communistes mènent actuellement un tour de France des hôpitaux. Alain Bruneel communique sur la situation des urgences et dénonce les choix politiques d’austérité du gouvernement :

"La semaine dernière, dans un communiqué conjoint Gérald Darmanin et Agnès Buzyn se félicitaient de l’amélioration des comptes de la sécurité sociale en 2017 et du déficit « le plus faible depuis 15 ans ». A quel prix pour les personnels et les citoyens ? A force de soigner les déficits plutôt que les malades, l’hôpital public est à l’agonie et la qualité des soins se dégrade de façon inquiétante. Le décès d’une patiente de 73 ans abandonnée sur un brancard aux urgences du CHU de Reims, plus de 2 heures après son arrivée, doit nous alerter. Les urgences sont au bord du gouffre ! Selon le ministère de la Santé, 97 services d’urgence sur 650 sont « en tension ».

Partout en France, les patients sont soumis à des attentes interminables dans des couloirs encombrés de brancards. Face à cela, le professionnalisme des salariés ne peut masquer le manque de moyens. Alors que les passages aux urgences sont en constante augmentation du fait de la hausse des maladies, du vieillissement de la population mais également des problématiques de démographie médicale, les moyens pour accueillir les patients sont réduits d’année en année. En 10 ans, 7 milliards d’économies ont été fait par le Ministère. L’équivalent de la fermeture de 100 000 lits.

Ces choix austéritaires ont des conséquences dont les députés communistes constatent la gravité lors de chacune de leurs visites d’établissements depuis le début de leur tour de France des hôpitaux et des EHPAD, le 12 février dernier. Il y a urgence ! Nous demandons au Gouvernement de décréter un moratoire sur les restructurations et les fermetures de services en cours. Nous ne pouvons continuer à démanteler le service public de la santé qui doit demeurer notre bien commun."

20/03/2018

22 MARS - DÉCLARATION UNITAIRE

Déclaration unitaire d'Alternative Libertaire ; Europe Écologie - les Verts ; Ensemble ; Gauche démocratique et sociale ; Génération.s ; Groupe parlementaire France Insoumise ; Nouveau parti anticapitaliste ; Nouvelle Donne ; Parti communiste Français ; Parti communiste ouvrier Français ; Parti de Gauche ; République et socialisme :

"Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l'égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui, Macron pousse au bout la logique de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer produisent la disparition de lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C'est toute la population qui paie triplement l'addition : financièrement, par l'inégalité territoriale induite, par sa santé altérée et par la pollution générée.

NOUVELLE FAÇON DE TRAVAILLER AU CONSEIL MUNICIPAL ?


Lors du dernier conseil municipal, Béatrice Bergeron s'est exprimée au nom du groupe communiste et partenaires afin de demander que les élus puissent bénéficier des informations nécessaires à l'exercice de leur mandat.

Elle regretta que jusqu'alors, l'échange et les propositions ne puissent s'exercer comme il se devrait au sein de l'instance communale, y compris dans les différentes commissions. Dans le domaine scolaire, Béatrice Bergeron a également demandé que soit mis en place un groupe de travail sur le redécoupage de la carte scolaire. Suite à cette intervention, le maire s'est engagé à ce que chaque responsable de service, en charge de la préparation des commissions, adresse aux membres l'ensemble des pièces a minima 48 heures à l'avance.

Wait and see !

14/03/2018

FERMETURE DU BUREAU DE POSTE DE LA BELLE-IDÉE

Communiqué des élus du PCF :

De source syndicale, le service de la Poste ne gardera que 3 000 bureaux sur le territoire national d'ici à 2020 alors qu'il en comptait 9254 en 2015. D'après nos informations, le bureau situé à La Belle-Idée ne devrait pas échapper à la purge. Il serait remplacé par un « point de contact » chez un commerçant.

La démographie est un critère qui entre en jeu pour détruire un peu plus l'établissement. L'obligation de service public impose à la Poste de maintenir au moins un point de contact par tranche de 20 000 habitants dans les villes qui en comptent plus de 10 000. La réduction des coûts prime sur toute autre considération alors que le Groupe affiche une croissance de son chiffre d'affaires en 2017 sur l'ensemble de ses activités, portée par le développement et la conquête de nouveaux marchés. Le résultat d'exploitation 2017 est en hausse de 3,79 % alors que le résultat net augmente de 0,23 %. En 15 ans, la Poste a supprimé près de 60 000 emplois au fil des départs à la retraite non remplacés, créé une filiale bancaire et abandonné son statut d'entreprise publique.

Si la fermeture du bureau postal de la Belle-Idée était confirmée (l'échéance serait fixée à cet été), ce que doit savoir Eric Vuillemin, de nombreux services disparaîtront tel le relais postal, la rencontre avec les conseillers financiers, le retrait et le versement de fonds, etc. Une nouvelle casse qui ne sera pas sans répercussion sur l'emploi.

13/03/2018


12/03/2018


05/03/2018

CANTINES SCOLAIRES : LE MAIRE DOIT FAIRE MARCHE ARRIÈRE


Le règlement intérieur de la restauration scolaire, voté en juillet 2017 par la majorité municipale de droite, faisait subir aux familles de nouvelles taxes.

- En effet, les parents devaient s’acquitter d’une pénalité de 10 euros, notamment si l’enfant n’était pas inscrit au préalable (quasiment toujours en cas de force majeure dans les faits). Cette disposition avait été, dès le vote au conseil municipal, jugée abusive par les élus communistes et leurs partenaires, d’autant plus que dans le cas contraire, lorsqu’un enfant dont la famille prévenait de l’absence le jour-même (pour cause de maladie par exemple), elle devait malgré tout s’acquitter du prix du repas. A l’automne 2017, Dany Bouteiller s’adressait au maire à ce sujet, afin de demander le retrait d’un autre article du règlement restreignant et conditionnant l’accès au service public de la restauration scolaire (la cantine étant un droit qui impose à Eric Vuillemin d’accepter tous les enfants).