25/02/2018

SNCF DÉVELOPPEMENT : OU EN EST-ON ?

Lors du dernier conseil municipal, un tableau informatif retraçait un bilan des actions de SNCF développement. 

Les élus communistes et leurs partenaires sont restés sur leur faim et ont demandé un bilan beaucoup plus précis qui donnerait notamment le détail des emplois réellement créés pour chaque entreprise aidée. Il est noté :
- 39 emplois créés dans le cadre du dispositif spécifique « Prêts participatifs » sous la responsabilité de SNCF Développement
- 95 emplois créés dans le cadre du dispositif « Subventions »
- Soit un total de 134 emplois créés sur un objectif de 350 d’ici fin 2018. (fin de la durée de la convention territoriale).


Pierre Mathieu a souligné l'affichage de 298 emplois programmés sur un objectif de 350. C’est important mais, ce qui l’est plus encore, c’est leur concrétisation effective. La convention de développement territorial, dont la ville est signataire, avec la Communauté de communes, le Département, la Région et l’Etat, prévoit explicitement que les subventions ne seront versées « qu’à partir de la fourniture par l’entreprise de la DUE et du CDI pour chaque emploi concerné. » Les élus de notre groupe demandent donc un tableau complété par deux colonnes : subventions versées et emplois créés. Ils souhaitent aussi que le conseil soit informé des exceptions qui auraient pu être accordées dans le cadre de cette convention avec l’approbation de notre commune, de la CCPRS et de l’Etat, comme le prévoit la convention.

Au-delà de ce point, où en sommes-nous concernant les autres engagements, notamment celui de maintenir 275 emplois SNCF sur le centre de réparation des pièces qui était prévu à l’horizon 2019 ? Nous n’en sommes plus loin… Où en sommes-nous sur le traitement prévu de 40 à 60 caisses à démanteler dès 2016 avec une montée en puissance pour atteindre les 200 caisses par an et de l’engagement du maintien de 25 emplois SNCF sur le centre de déconstruction auxquels s’ajouterait 50 autres emplois ?
La convention territoriale prévoit pour le suivi de l’ensemble des engagements pris par la SNCF la réunion du comité de pilotage deux fois par an à l’initiative du préfet de l’Aube. Quelle fut la date de la dernière réunion de celui-ci et de l’Etat d’avancement de tous les engagements ? S’il s’avérait qu’il y ait du retard et/ou une défaillance dans le dispositif de suivi de la convention, nous demandons au maire d’en saisir le préfet dans les meilleurs délais. Cela est d’autant plus important que cette convention arrivera à échéance le 24 novembre 2018.

28 commentaires:

Anonyme a dit…

Réforme de la SNCF : une majorité de Français approuvent le gouvernement
Sept Français sur dix approuvent la fin du statut des cheminots et 54 % sont favorables au recours aux ordonnances annoncé lundi par le Premier ministre.

Anonyme a dit…

Ce Président en est réduit à laver plus de soixante ans de linge sale.
Cela fait des décennies que nous devons supporter tous ces privilèges et régimes spéciaux, financés par les contribuables qui eux n'ont pas droit aux mêmes privilèges.
Ne parler que de la SNCF est injuste, car c'est tout ce qui est financé par de l'argent public qui doit être remis en ordre.
Dans une République digne de ce nom, tout le monde doit être traité à égalité. Comme le dit notre devise.

Jean a dit…

L'un des pires reproches que l'on puisse faire à la SNCF, malgré les aboiements des syndicats est le manque de travail des agents, d'ou la masse salariale trop élevée. Pendant plusieurs années, j'ai eu dans mon voisinage, un agent d'entretien qui a fini par être surnommé "récup'" tant il était présent à la maison. Bon enfant, il expliquait volontiers les rouages du système auquel il n'adhérait à ses débuts mais qu'il a fini par rejoindre car il faut bien partager le pain avec les collègues !
Les" crypto-bolchevik" de la CGGT ont pris le pouvoir par la force (ici le chantage).
Et le garderons, même minoritaires !

Anonyme a dit…

Lors de la présentation du calendrier relatif à la réforme de la SNCF, intitulée « nouveau pacte ferroviaire », le 1er ministre, Édouard Philippe, a confirmé la volonté du gouvernement de passer en force, en recourant aux ordonnances.

Cette procédure, marque de fabrique du président Macron et déjà utilisée dans le cadre de la réforme du code du travail, est un véritable déni de démocratie, aussi bien sociale que parlementaire.

Le service public ferroviaire, bien commun de la nation, qui répond à des enjeux écologiques, de mobilité et d’aménagement du territoire extrêmement importants, mérite mieux qu’une réforme à la hussarde.

Transformation de la SNCF en Société d’économie mixte, fin du statut de cheminots, non reprise de la dette... Le pacte ferroviaire proposé par Édouard Philippe est en réalité une atomisation du service public ferroviaire.

Anonyme a dit…

Présenté comme novateur, ce pacte ferroviaire reprend les recettes archaïques des privatisations du rail ayant eu lieu dans d’autres pays européens, avec les résultats dramatiques que l’on connaît. Aussi bien pour les usagers, que pour les cheminots.

L’autoritarisme gouvernemental ne masquera pas la colère qui monte chez les cheminots et les usagers.

La feuille de route présentée par le 1er ministre est une attaque historique. Alors qu’elle met en péril l’avenir du rail public, menaçant l’avenir de milliers de salariés, ainsi que l’égalité d’accès au transport pour tous sur le territoire, le gouvernement doit créer les conditions pour permettre un grand débat public national.

Le gouvernement doit écouter et entendre, les propositions et les arguments des organisations syndicales, des usagers et des élus.

Anonyme a dit…

SPINETTA, LE LIQUIDATEUR DE LA SNCF A EU MAILLE A PARTIR AVEC LA JUSTICE
ET PAS POUR DES BROUTILLES !

- 2006 (es-qualités de Pdg d'Air France) : entendu par un juge, soupçonné de "blanchiment en bande organisée, de travail dissimulé, complicité de corruption passive, trafic d'influence et complicité d'abus de bien sociaux".
http://mobile.lemonde.fr/…/le-pdg-d-air-france-jean-cyril-s…

- 2013 : condamné en appel à 150 000 euros d'amende pour travail dissimulé dans la filiale low-cost d'Air France, Cityjet.

Anonyme a dit…

Pourquoi faire grève puisque les salariés actuels ne sont pas concernés, sinon pour que les syndicats en perte de vitesse retrouvent leur puissance et l'argent qui va avec ?A part la grève que proposent ils ??? Nous ne sommes plus en 1936 !!! Ce privilège du travail à vie n'est plus d'époque dans une société qui évolue très vite

Anonyme a dit…

Plutôt que de baver sur les employés SNCF, moi qui suis employé du privé je souhaite un statut protecteur pour le privé, protecteur pour un salaire décent et protecteur pour la sécurisation de l’emploi.

Anonyme a dit…

7:17
ce combien "Un Salaire décent??"

Anonyme a dit…

Quand allons nous faire comprendre a ces olibrius de la CGT que c'est avec notre argent qu'ils sont entrain de détruire une partie de notre économie et la SNCF en particulier. Ils n'ont jamais eu comme comportement, le bien et le respect des autres, ils s'en moquent royalement. Ce qui les intéresse, c'est leur pouvoir néfaste et anti- démocratique. Stoppons leur financement ou alors soumettons le a un comportement plus respectueux des citoyens car lorsque vous êtes pris en otage par des grévistes de la SNCF qui ne souhaitent que leur propre bonheur, qu'on ne vienne pas me parler de défense des droits.
La CGT n'a qu'une solution si elle veut remporter cette manche. Convaincre une majorité d'entre nous que le maintien du statut des cheminots est absolument nécessaire au bon fonctionnement de la SNCF. Bon courage car cela ne va pas être facile et cela l'aurait été tout autant avec un autre Président et un autre Gouvernement. Et d'ailleurs, pour prendre un exemple, la CGT a t'elle réussi au maintien du statut de la fonction publique pour les agents de La Poste. Non et depuis elle s'en accommode très bien.

Anonyme a dit…

Un salaire décent c’est entre 1500 et 2000 euros, ce n’est pas exagéré je pense

Anonyme a dit…

Ce sont les gens au bataclan qui étaient des otages pas les usagers de la Sncf, modéré tes propos comme tu n’es pas capable de discernement

Anonyme a dit…

C’est la finance qui plombe la France pas le statut des cheminots 11:16

Anonyme a dit…

Et toi 11:16 tu as fait quoi comme bien et respect pour les autres ? Vite vite on veut savoir...

Anonyme a dit…

la CGT essaye de redorer son blason en chute libre à la SNCF, mais aussi dans beaucoup d'autres entreprises. Martinez serait bien embêté si on lui supprimait la voiture de fonction et autres avantages que lui apporte son poste.

Anonyme a dit…

Que craignent-ils ?

Les cheminots actuels conserveront leur statut jusqu'à leur décès. Vont-ils faire grève pour les futurs embauchés ? Peu défendable, mais il y a les élections professionnelles en fin d'années, et ce sera au syndicat le plus "combatif" et démagogique pour essayer de grignoter quelques pourcentages.
Même la CFDT, habituellement plus intelligente que SUD et la CGT, était prête à déclencher rapidement une grève, espérant peut-être ainsi passer devant les gauchistes de SUD, et lui prendre la 4ème place ?

Heureusement, les usagés seront moins naïfs qu'en 95, et se rebelleront rapidement, espérons-le.

Anonyme a dit…

Le PDG de Renault est un privilégié, oui, les 140 PDG reçus à Versailles par Macron, sont des privilégiés. Mais enfin des salariés qui touchent moins de 2.000 euros par mois, qui travaillent souvent la nuit, le week-end, est-ce que c’est ça être privilégié ?

Anonyme a dit…

C'est une vieille méthode que de considérer que celui qui a un peu est un privilégié par rapport à celui qui n’a rien du tout. Macron n'invente rien

Anonyme a dit…

Quelqu’un peut il nous dire :
- si l’entreprise SNCF intègre sur la fiche de paie des cheminots l’avantage en nature sur constitue la facilité de circulation (comme il n’y a pas délivrance de billet gratuit, mais simplement presentation d’une carte de cheminot au contrôleur, j’aimerai bien savoir comment ce serait même possible) ?
- comment elle s’y prend pour les bénéficiaires non salariés (les avantages familiaux) ?
- si la réponse est négative, sur quelle base légale le s’appuie le fisc pour ne pas redresser l’entreprise (et les salariés) ?
- Cahuzac a-t-il l réponse ?
Merci d’avance aux cheminots qui lisent ce blog de nous éclairer.

Anonyme a dit…

Macron et les médias des milliardaires et malheureusement du service public ont décidé de focaliser le débat sur la SNCF autour du statut des cheminots pour mieux les opposer au reste de la population comme si ce statut était le problème. Le problème est que les salariés du privé n'est pas un statut qui les protègent dans leur emploi et dans leur salaire. Ce n'est pas en supprimant le statut des cheminots que cela apportera un plus pour les travailleurs du privé. Le problème de la SNCF c'est les 1,5 milliards d'euros d'intérêts qu'elle doit rembourser chaque année aux banques et marchés financiers pour des
emprunts demandés par l'ETAT afin de financer les lignes à grande vitesse pour faire circuler les TGV. Dans cette même optique pourquoi l'ETAT ne demande-t-il pas aux routiers de financer en partie les routes et autoroutes? En fait la réforme Macron de la SNCF n' a qu'un objectif; privatiser la SNCF pour favoriser la concurrence. Comme si la concurrence était signe d'efficacité. Regardons dans le privé ou la concurrence fait rage; 9 neufs millions de pauvres ,5 millions de chomeurs , des retraités contraints d'effectuer des petits boulots tellement les retraites sont petites, des femmes salariées contraintes d'accepter d'ètre sous payées dans un emploi identique à celui d'un homme. On pourrait multiplier les exemples. Battre Macron dans sa volonté de casser le service public ferroviaire c'est se donner plus de chances pour conquérir de nouveaux progrès sociaux pour les salariés du secteur privé entre autre. Joé Triché

Morpion a dit…

Chaque être vivant doit produire,recevoir, trouver, ou voler au moins l'équivalent de ce qu'il doit consommer pour survivre.
Chez les Homo Sapiens, comme nous nous sommes créés des besoins supplémentaires à ceux de notre seule survie, il est nécessaire d'en faire plus.
Les Marxistes pensent que les prolétaire qui travaillent et créent ainsi la richesse subissent une "aliénation" du fait des capitalistes qui accaparent sans travailler une grande partie de la richesse produite.
Merci de m'expliquer, camarades cheminots, ce qui justifie que vous participiez, par le coût de votre statut et de vos avantages divers et variés, à aggraver l'aliénation de vos camarades prolétaires du secteur privé, devenant ainsi les alliés objectifs des affameurs du peuple!

Anonyme a dit…

ça va 16 h 38, il te faut une tisane, un docteur, une piqûre ?

Anonyme a dit…

02/03/2018 13:57

Quand le réve va se transformer en réalité, le réveil sera difficile

Mario S. a dit…

Les syndicats, quoiqu'ils s'en défendent, veulent surtout conserver leur fonds de commerce comme n'importe quelle entreprise : la disparition à terme du statut de cheminot constitue pour eux une perte programmée de leur "clientèle". Il est en effet fort peu probable que le taux de syndicalisation des futurs cheminots de statut "droit privé" soit aussi élevé que celui des cheminots "protégés". Pour des syndicats qui n'ont jamais voulu s'adapter aux réalités du monde actuel en recherchant seulement à jouir facilement de la rente de situation que leur offrent les salariés sous statuts dérogatoires (fonctionnaires, agents des entreprises publiques sous contrôle de l'Etat...) ou encore des financements captifs du paritarisme, de la formation professionnelle et des comités d'entreprises, comprenez que cette évolution du statut de cheminot (et sans doute à terme celui de certains fonctionnaires ou la réforme de la formation professionnelle) constitue une catastrophe économique. Si seulement cela pouvait conduire à une refondation du syndicalisme français, pour enfin l'avènement d'un syndicalisme constructif, pragmatique, à l'image du syndicalisme (puissant) de nos voisins européens du nord de l'Europe, ce serait une excellente nouvelle. Mais pour cela, il va falloir qu'ils se débarrassent des scories intellectuelles absurdes du marxisme, ce n'est pas gagné..

A FOURNIER a dit…

Je ne savais pas que les syndicats avaient une clientèle.
Des adhérents certainement, mais une clientèle, invention, ou ignorance de Mario.
Quel langage, "se débarrassent des scories intellectuelles absurdes du marxisme".je ne savais pas non plus qu'il y avait des syndicats marxistes.
Aucune réflexion, de la part de Mario pour analyser la situation de ce SPIC. Pourquoi cette entreprise en est là. A cause de qui! tout cela nous ne le saurons jamais avec Mario.
Comme le fret déglingué au profit de la route, pour le profit des loobies routiers, aucun écrit de Mario et de Morpion. Trop complexe pour eux. Ils préfèrent les diatribes anti-syndicales et taper comme Macron sur les salariés.

Anonyme a dit…

09:33

Sauver la SNCF après l'avoir assassinée semble-t-il... Dr Jekill & mr Hyde en quelque sorte, plutôt Mr Hyde d'ailleurs. Le dogmatisme mène toujours à la destruction... Et les "clients" considérés comme des usagers dans le jargon CGT qui sont bien contents de ne pas payer le coût réel du service ne sont pas moins coupables, c'est tellement plus reposant decontraindre la collectivité à payer au travers de l'impôt par le biais de prêts et déficits. Fort déresponsabilisant en fin de compte, autrui assumera demeure la devise du temps.

Anonyme a dit…

vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi nos ports sont peu performants, pourquoi notre fret ne transporte pas grand chose, pourquoi nous n'avons pas de plateformes multimodales, pas de ferroutage et pourquoi nos entreprises de l'est, reliées au réseaux etrangers, sont performantes ?
ça tient en trois lettres.

en plus si la CGT était capable de sauver une entreprise

Ça se saurait. En général, elle en est le premier fossoyeur.

Alain FOURNIER a dit…

A 9H.33
"c'est tellement plus reposant de contraindre la collectivité à payer au travers de l'impôt par le biais de prêts et déficits."
Comment a été financé l'entreprise de sandwichs, anono, par des financements publics, région, département, communauté de commune. Pas un "rond" amené par le patron.
ALORS NOS IMPÖTS SONT BIEN LA. Pas sur que cela dure aussi longtemps qu'existe la SNCF