09/11/2017

LES CONSÉQUENCES DE LA BAISSE DES APL SUR LES HLM


Une réforme en trompe l’œil : 

L’article 52 du projet de loi de finances (PLF) pour 2018 prévoit une baisse de l’APL des locataires Hlm de plus de 60 euros en moyenne par mois et exige que les organismes Hlm diminuent d’autant leurs loyers pour ne pas impacter les ménages. Mais, en entraînant une perte brutale de ressources pour les organismes Hlm, cette mesure les contraint à suspendre la plupart de leurs projets de construction et de réhabilitation, ainsi qu’à diminuer l’entretien des immeubles et l’accompagnement des personnes les plus fragiles. La réforme prévoit aussi de supprimer l’APL « accession », empêchant ainsi les familles modestes d’accéder à la propriété. Au final, ce sont donc bien les locataires et les demandeurs de logements sociaux qui sont pénalisés par la réforme des APL.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

nous avons la confirmation du danger de l’article 52 du projet de loi de finances 2018 qui vise à réformer les Aides personnalisés au logement (APL).

En baissant les APL et en demandant aux bailleurs de compenser cette diminution, le gouvernement attaque de plein fouet le logement social !

Anonyme a dit…

Président-e-s et Directeurs/trices des organismes HLM expliquent combien cette réforme met à mal leurs budgets. Si le gouvernement maintient sa décision, ce sont de nombreux projets de construction, de rénovation urbaine, de réhabilitation, d’entretien du parc social qui ne pourront plus être menés à bien.

c’est inacceptable ! Il faut bien voir que contrairement à ce que dit le gouvernement, cela va avoir un impact direct sur les locataires, sur leur cadre de vie !

Anonyme a dit…

Bien souvent le logement social, les quartiers populaires sont stigmatisés. De nombreux efforts sont faits par les bailleurs sociaux, des villes pour améliorer les conditions de vie des habitant-e-s. Cette réforme couplée avec la baisse du budget politique de la ville, les effets font être terribles, tant pour les offices publics que pour les locataires.

A l’heure où les demandeurs de logements sont de plus en plus nombreux, baisser les recettes des bailleurs qui produisent de l’offre locative, est une hérésie !

Ce sont pour toutes ces raisons, il faut supprimer l’article 52 du PLF, ou a minima un moratoire sur cette réforme en attendant la future loi ‘’logement’’ annoncée par le gouvernement pour début 2018.

Anonyme a dit…

@08:04, 06,07
les commentaires du commissaire politique.... Édifiant

Anonyme a dit…

Sandrine... sors de ce corps...