23/11/2017

ROMILLY, TROYES... : PAUVRETÉ
LA DROITE AUBOISE COUPABLE ET MULTIRÉCIDIVISTE


Résultat sans surprise des politiques appliquées depuis des dizaines d’années par une droite hégémonique, l’Aube, ses communes et ses territoires, s’enfoncent inexorablement dans la pauvreté. 

Cela fait des années, depuis les délocations massives de productions qui ont suprimé des milliers d’emplois - une saignée - et cassé l’outil industriel, que le département de l’Aube s’enlise dans le marasme. En 2014, par exemple, à Troyes, le fief de François Baroin, on relevait déjà qu’un quart de la population vivait sous le seuil de pauvreté. Une situation qui perdure, voire s’aggrave, puisque Troyes est en queue de peloton des sept grandes villes de la région Grand-Est, avec le plus faible niveau de vie médian.

Quant à Romilly-sur-Seine, le fléau est pire encore. La ville figure en 31 702ème position sur les 32 974 communes françaises du point de vue du niveau de vie médian. En août dernier, et alors que le maire, Éric Vuillemin, s’égosille à tout propos sur l’air de « Tout va très bien, madame la marquise », les Restos du Cœur locaux annonçaient accueillir cette année 30% de personnes en plus. Leur campagne d’été (de mars à novembre) a enregistré, au niveau départemental, une hausse de 57%, avec, précisent les Restos, l’ouverture de droits à plus de personnes. Partagé par toutes les associations, le constat accablant du développement de la pauvreté et de la précarité dans l’Aube n’est plus à faire. Et pourtant, elles aussi victimes des politiques locales, dites de rigueur ou d’austérité, les associations voient leurs subventions fortement rognées (-30% à Romilly-sur-Seine entre 2014 et 2017). Romilly toujours, où la droite a supprimé 164 000 euros au Centre communal d’action sociale. On se souviendra aussi de Philippe Adnot, chouinant sur la “charge” du RSA pour le Conseil général, mais statufié face aux licenciements.

16/11/2017

BUDGET 2018 DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : REMBOURSER LES SOINS A 100% PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE


Au XXIème siècle, dans un pays riche comme la France, il est possible de rembourser les soins à 100% par la Sécurité Sociale, y compris les soins optiques, dentaires et les prothèses auditives. 

Il est possible de mener une politique ambitieuse de prévention qui passe notamment par l’arrêt du démantèlement de la médecine scolaire et de la médecine du travail. Il est possible de développer la recherche par la création d’un pôle public du médicament et de la recherche.

Nous sommes des progressistes modernes et pragmatiques puisque nous proposons des mesures de financement crédibles en mettant à contribution les revenus financiers, en tenant compte de la politique salariale, environnementale des entreprises mais également en supprimant les exonérations de cotisations patronales en tout genre. Les difficultés de la sécurité Sociale sont organisées volontairement sous la pression de ceux qui possèdent les richesses et qui se font sans cesse exonérer de leurs contributions au bien commun.

Les élus communistes ne peuvent entériner un projet de démantèlement de notre système de protection sociale comme contenu dans le budget de la sécurité sociale 2018, contraire à l’intérêt du plus grand nombre.

10/11/2017

"PARADISE PAPERS" : LES DÉPUTÉS COMMUNISTES DEMANDENT A NOUVEAU UNE "COP DE LA FINANCE"


Le 6 novembre dernier, les députés communistes ont demandé de nouveau la tenue d’une "COP de la finance" après les dernières révélations des "Paradise Papers" sur les pratiques d’optimisation fiscale de la part de multinationales ou de gens fortunés.

Panama Papers, Luxleaks, Swissleaks, Paradise Papers… Les révélations sur l’ampleur de l’évasion fiscale s’enchaînent désormais à un rythme soutenu.

Depuis de nombreuses années, les députés communistes font des propositions pour lutter contre l’évasion fiscale qui n’ont jamais été retenues par les Gouvernements en place. Ainsi, dans le cadre du budget pour 2018, ont-ils porté et défendu des amendements visant à récupérer 30 à 40 milliards d’euros sur 5 ans . Ces propositions ont tous été rejetées par la majorité, et pour cause, il ne s’agit pas d’une priorité pour l’exécutif.

Sous la majorité précédente, les députés ont voté, à une très large majorité, une résolution de notre groupe appelant le Gouvernement français à initier une « COP de la finance mondiale », sur le modèle de la conférence sur le climat. Depuis, malgré ce vote de la représentation nationale, l’exécutif n’a toujours pas pris d’initiatives auprès des Nations-Unies pour combattre les dérives de la finance mondiale, de la fraude et de l’évasion fiscale.

Nous attendons désormais, comme la majorité de nos concitoyens, que le gouvernement prenne ses responsabilités pour agir enfin en faveur du plus grand nombre et non une poignée de privilégiés.

09/11/2017

LES CONSÉQUENCES DE LA BAISSE DES APL SUR LES HLM


Une réforme en trompe l’œil : 

L’article 52 du projet de loi de finances (PLF) pour 2018 prévoit une baisse de l’APL des locataires Hlm de plus de 60 euros en moyenne par mois et exige que les organismes Hlm diminuent d’autant leurs loyers pour ne pas impacter les ménages. Mais, en entraînant une perte brutale de ressources pour les organismes Hlm, cette mesure les contraint à suspendre la plupart de leurs projets de construction et de réhabilitation, ainsi qu’à diminuer l’entretien des immeubles et l’accompagnement des personnes les plus fragiles. La réforme prévoit aussi de supprimer l’APL « accession », empêchant ainsi les familles modestes d’accéder à la propriété. Au final, ce sont donc bien les locataires et les demandeurs de logements sociaux qui sont pénalisés par la réforme des APL.

08/11/2017

EAU POTABLE - VEOLIA : UN ARRIÈRE-GOÛT DE PLOMB DANS LA BOUCHE


“Disons-le franchement”, comme l’écrivait le 25 octobre la presse locale, mais différemment. Le remplacement des branchements en plomb vaut de l’or pour Véolia... mais les contribuables romillons auront un arrière-goût de plomb dans la bouche...
... Car ils auront payé deux fois ces travaux !

Rappel des faits. Lorsque Véolia absorbe la SA Michel Ruas, attributaire de la délégation de service public (DSP) de l’eau et de l’assainissement à Romilly, les contrats initiaux prévoyaient le remplacement des branchements en plomb ; clause que ne pouvait ignorer Véolia, qui n’a pourtant pas effectué les travaux nécessaires, bien qu'ayant largement eu le temps de les réaliser. 

Ces contrats prévoyaient, en outre, des clauses coercitives permettant à la Ville de l’obliger à remplir toutes ses obligations, y compris de faire exécuter les travaux par un autre prestataire aux frais de Véolia. Des dispositions qu’Eric Vuillemin n’a pas activées au moment de la renégociation avec Véolia, sortant de son chapeau en 2013 deux avenants très avantageux pour la multinationale de l’eau, par lesquels, entre autre, la Ville prenait à sa charge - c’est-à-dire aux frais des contribuables ! - le remplacement des branchements non effectué. Mieux, ces avenants prévoyaient qu’aucun recours en justice ne pourrait être intenté contre Véolia pour manquement à ses obligations contractuelles. Il fallait oser le faire ! Suite à un recours des conseillers municipaux communistes romillons, ces deux avenants ont été annulés par le tribunal administratif au mois de mars dernier.

Bien évidemment, depuis le début, Ruas-Véolia a compté les travaux de remplacement des branchements dans les factures payées par les usagers romillons de l’eau. A l’arrivée donc, ce qui est présenté par le journal local comme la manifestation d’une préoccupation du maire pour l’intérêt des romillons, n’est, une fois de plus, qu’une opération de propagande tissée de demi-vérités et ourlée de silences sur les complaisances d'Eric Vuillemin et de sa majorité à l'égard de Véolia.