15/10/2017

LA MÉMOIRE A L'ORDRE DU JOUR DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL

Sept salles de classe de l’école en construction rue Gornet-Boivin et neufs classes de l’école élémentaire Gambetta porteront le nom de fusillés romillons de la seconde guerre mondiale à Montgueux et Creney.

Pour l’école rue Gornet Boivin, il s’agira d’honorer Robert Chauve, Lucien Guichard, Raymond Legendre, Jean Pierrard, Hubert Prillieux, Roland Vaudez, Georges Vincent. Concernant l’école élémentaire Gambetta, les classes porteront les noms de André Ben Hamed, André Chouard, Jean Darce, Bernard Grimmer, Marc Guignard, Jean Laloy, Louis Valli, Jean Alba, Fernand Romanens.

Au nom du groupe communiste et partenaires, Pierre Mathieu a fait la déclaration suivante :
Notre vote favorable va enfin rétablir une réelle reconnaissance, combler un vide.« Des enfants de Romilly sont morts sous les balles nazies à Montgueux en 1942 et 1944, puis 15 résistants, arrêtés après l’attaque du maquis de Rigny-la-Nonneuse, ont été fusillés à Creney, après un internement à Troyes, le 22/8/1944. Il nous semble utile de rappeler que cette nouvelle sonna comme un anéantissement pour la population de notre ville. Ses enfants sont morts sur le chemin de la victoire qu’ils n’ont jamais connue, répondant à l’appel de leur conscience, morts pour la France des libertés, des droits de l’homme, de la justice, de l’égalité et de la fraternité. Il reste la nécessité de faire connaître cette période et espérons que ces dénominations de salles de classes seront le point de départ pour d’autres actions afin de connaître l’histoire de Romilly, notre ville.

Le prix de la liberté, de la démocratie, des valeurs républicaines sont l’héritage que nous ont légué ceux dont la vie s’est arrêtée à Montgueux et à Creney. Notre jeunesse a besoin de s’inspirer de ces valeurs pour construire un avenir, car elles sont un rempart contre le retour des idéaux pervers, dangereux, destructeurs et haineux. Les jeunes années de nos martyrs furent marquées par un régime de la pire servitude. Ils n’acceptaient pas la capitulation, une collaboration lâche qui aurait livré le pays, ses richesses, ses habitants. Nous nous devons de rester fidèles à leur mémoire et témoigner notre volonté de ne jamais laisser leur sacrifice tomber dans l’oubli. Leur héritage est l’honneur de notre ville, de notre pays, et doit être reconnu à sa juste valeur. Le 2 septembre 1944, des milliers de Romillons conduisirent 15 enfants martyrs, victime de la férocité nazie, à leur dernière demeure. Des Romillons pour qui le visage de ces gosses est resté figé dans leur mémoire”.

La future école rue Gornet-Boivin se nommera Simone Veil. Au nom du groupe communiste et partenaires, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante :
« Madame Veil fut une femme d’engagements et de combats, figure républicaine et de conquêtes pour les femmes. C’est tout d’abord la survivante de l’horreur des camps de la mort, qui mena un travail remarquable pour la mémoire du génocide de la Shoah. Nous saluons aujourd’hui avec respect cette femme de convictions, bien qu’adversaire politique de premier plan, qui marqua l’histoire des femmes de notre pays. Elle fit preuve d’un grand courage politique pour faire face adopter une loi qui dépénalisa l’interruption volontaire de grossesse pour la première fois en France.

Une loi qui changea la vie des femmes et elle porta de manière combative un texte malgré les injures et cris de certains membres de l’Assemblée nationale de son propre bord politique. En effet, il faut se rappeler que des femmes se montraient solidaires pour répondre aux insultes venant de conservateurs religieux, partis de droite ou d’extrême-droite. Des insultes à caractère antisémite allant jusqu’à l’inscription de croix gammées sur les murs de l’habitation de Madame Veil. Cette loi a marqué l’histoire et la vie des femmes et reste un symbole du féminisme français, c’est un droit encore parfois menacé, c’est pourquoi mon parti politique souhaite le voir inscrit dans la Constitution. Ne croyons pas qu’il soit acquis définitivement, observons les vents mauvais en Amérique, en Pologne et ailleurs, certains  n‘ont jamais accepté que les femmes aient le droit de disposer de leur corps ».

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo aux promoteurs de ce blog utile pour rappeler l’histoire , la vraie, sinon celle qu’on n’apprend pas aux enfants

Anonyme a dit…

Le camp du président Nicolas Maduro a remporté dimanche 17 des 23 États du Venezuela lors des élections régionales.

Dix-sept États sur 23. L'opposition, pourtant donnée victorieuse dans les sondages, n'a gagné que cinq États, le dernier État restant encore indécis, selon la président du CNE Tibisay Lucena. La participation s'élève à 61,14%, a-t-elle précisé. "C'est une nette victoire. Le chavisme s'est largement imposé dans les élections, avec 17 gouverneurs. L'opposition en a cinq", a déclaré dans la foulée Nicolas Maduro, entouré des principaux dirigeants vénézuéliens, assurant que son parti pourrait également s'imposer dans le dernier État encore indécis.

Dany Bouteiller a dit…

Une présumée dictature qui organise des élections avec des opposants en lice, c'est déjà une surprise. Une opposition battue alors que tous les médias la donnaient archi favorite, c'est encore plus étrange. Moralité : la réalité du Venezuela est plus complexe que les raccourcis en vogue, d'où qu'ils viennent.

Anonyme a dit…

Plus de six Français sur dix (61%) "exposés à la prise de parole du président" de la République, disent ne pas avoir été convaincus, à l'issue de son interview télévisée dimanche soir sur TF1 et LCI, selon un sondage Harris Interactive* pour RMC publié lundi. Seules, 39% des personnes interrogées sont d'un avis contraire.

Une majorité de Français peu convaincus. Vingt-quatre pourcents des sondés ne se disent "pas du tout convaincus" et 37% "plutôt pas convaincus". En revanche, 7% affirment avoir été "tout à fait convaincus" et 32% "plutôt convaincus".

Anonyme a dit…

"certains n‘ont jamais accepté que les femmes aient le droit de disposer de leur corps"

Plutôt risible de la part d'un parti islamophile.

Anonyme a dit…

On ne peut pas l'envoyer à Henin-Beaumont le nigaud de 12:05 ?

Anonyme a dit…

Pourquoi 11:26 et ses camardes embrigadés pro Islam n'iraient pas initier leurs collègues de Daech aux joies du communisme ?
Auraient-ils peur d'y perdre la tête ?

Anonyme a dit…

Le chien aboit, la caravane passe...

Anonyme a dit…

J'ai cessé de répondre au sot,
alors il a cru que j'étais à bout d'arguments, or ce n'était pas le cas.

Lorsque le sot parle, ne lui réponds pas.
Car la meilleure réponse à lui donner, c'est le silence.

Car si tu lui réponds, tu l'auras distrait,
mais si tu le délaisse, il va mourir de tristesse.

Anonyme a dit…

Lors de son discours mercredi à l'Elysée devant les policiers, gendarmes et les préfets, Emmanuel Macron a jeté un froid à la fin de son intervention sur un sujet sensible.

C'est une décision qui risque d'alimenter encore un peu plus l'actuel climat de grogne chez les forces de l'ordre. Mercredi, dans son discours aux forces de sécurité intérieure, le président de la République a brutalement annoncé la fin d'un avantage récemment acquis par les gendarmes en matière de temps de repos.

Anonyme a dit…

En tant que PDG de Danone, Franck Riboud, qui a décidé de prendre sa retraite, touchait 2 millions d'euros par an, soit 166.600 euros par mois, ce qui permet de joindre les deux bouts sans pratiquer d'exercice physique particulier. Comme retraité, ce même Franck Riboud va toucher une retraite chapeau, payée à vie par le groupe, de 1,68 million d'euros par an, soit 140.000 euros par mois. Quant va-t-on en finir avec le scandale de la retraite des cheminots?

Anonyme a dit…

Selon Bruno Le Maire, la réforme de l'Impôt sur la fortune va permettre de restituer 400 millions d'euros aux mille premiers contributeurs à l'ISF. Cela représente une moyenne de 400.000 euros par tête de riche. Moralité : les premiers de cordée aiment l'assistanat.

Anonyme a dit…

a lire les pamphlets de notre cousin de moscou ici...édifiants

Anonyme a dit…

Réforme du Code du travail : la mobilisation fait un flop
Seulement 25 000 personnes se sont mobilisées à Paris, selon la CGT, 5 500, selon la police. La désunion des syndicats semble affaiblir le mouvement.
Les « travailleurs » auraient ils compris
le sort que leur réservent Melonchon ou Rodriguez, vu tous les jours au Venezuela et autres paradis socialistes ?

Anonyme a dit…

Attention à MARTINEZ l'arnaqueur !
!
Encore un effort et Martinez va pouvoir rassembler ses grévistes dans une cabine téléphonique. ...
Attention nous tous du secteur privé ne servons pas le soupe à la Cgt, car le vrai souci de ce syndicat et de la gauche extrême c'est de se servir de la loi travail pour mettre les français dans la rue pour mieux imposer au pouvoir aucune réforme des fonctions publics et service publics... Régimes spéciaux des retraites etc. C'est à dire tout se que nous payons pour eux...
La ficelle et un peu grosse, ne tombons pas dans ce piège !

Anonyme a dit…


Le gouvernement a finalement annoncé son plan d'action pour « accompagner » l'application du CETA, traité de commerce et d'investissement entre le Canada et l'Union Européenne. Ce plan d'action ne répond pas aux grands risques engendrés par le CETA, notamment sur la santé, le climat et l'environnement, pourtant reconnus par la commission d'expert.e.s mandatée par le gouvernement. La stratégie du gouvernement n'est ainsi pas d'empêcher le pire, mais, en se plaçant sur le plan de la communication, d'éviter d'affronter les problèmes que pose l'accord. A l'heure où Emmanuel Macron veut se présenter comme leader international sur le climat, cette stratégie est inacceptable.

Anonyme a dit…

Le Collectif Stop TAFTA/CETA s'étonne que le gouvernement n'ait pas donné un agenda clair de ratification. Nous voyons dans cette absence une tentative du gouvernement de laisser s'essouffler le débat public et s'éteindre la polémique, alors même que l'application provisoire de l'accord a commencé depuis un mois. Nous refusons cette stratégie de l'autruche, et appelons une nouvelle fois à ce que cette ratification soit l'objet d'un référendum après un débat large public. Nos organisations se mobiliseront en ce sens. Une journée nationale d'actions est d'ores et déjà prévue le 18 novembre.