26/09/2017

LOI TRAVAIL : DE NOUVELLES MOBILISATIONS A VENIR

Après le succès de la journée de grève et de manifestations du 12 septembre, une centaine de manifestants s'est retrouvée à Romilly contre la loi travail le 21.

Pourtant, Macron reste sourd ou joue la provocation annonçant chaque jour de nouvelles contre-réformes. Après la diminution des APL, la réforme des aides au logement, l'augmentation de la CSG, qui impactera particulièrement les retraités et les fonctionnaires, la diminution des cotisations sociales qui assèchera les caisses de la sécu, et alors que s'annonce une compression des effectifs dans la fonction publique (sabotant la qualité des services), le patronat se félicite des ordonnances du gouvernement.

Le laisser-faire amènerait la fin des conventions collectives garantissant un certain nombre d'acquis. Cette loi travail XXL permettrait de négocier entreprise par entreprise, entraînant un grand nivellement par le bas. Renouant avec unité contre la loi El Khomri, les manifestants du 21 septembre s'étaient regroupés à l'appel de la CGT, de FO, de la FSU et de SUD.

A Romilly, Christophe Latrasse a déclaré que la lutte contre la loi El Khomri n'est pas achevée : « L'usage éhonté de tous les rouages anti-démocratiques de la Vème République ne suffira pas à nous arrêter. Nous avons vécu 49 Ter, nous vivons aujourd'hui les ordonnances. Une conclusion s'impose : si nous laissons faire, ils utiliseront tous les artifices institutionnels pour assouvir la soif sans fin du MEDEF. Par la grève et par la manifestation, dans l'unité syndicale, il faut organiser le blocage du pays.»

Pourtant, le gouvernement a réaffirmé qu'il ne céderait pas, malgré que 68 % des Français estiment que la réforme favorisera les licenciements et 60 % qu'elle va accroître la précarité des salariés. Après le succès de la marche orchestrée par les Insoumis samedi contre « le coup d'état social », les fédérations de retraités appellent à manifester pour la revalorisation des pensions le 28 et le 10 octobre, la CFDT, la CGC, la CFTC, la CGT, FA, FO, la FSU, Unsa et Solidaires appellent à la grève contre le gel du point d'indice, le rétablissement du jour de carence, et l'ouverture des négociations salariales dans la fonction publique. Les conditions d'un conflit généralisé sont en train d'être réunies.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

la CGT veut paralyser l’économie française en prenant comme alibi la défense des salariés contre le capitalisme. le syndicat du prolétariat a depuis longtemps adopté une gestion interne pour le moins capitaliste dont l’ambiguïté frise parfois la caricature. C’est aujourd’hui comme cela que fonctionne la CGT. Un financement particulièrement opaque. Un syndicat est avant tout une association dépendant de la loi de 1901 et à ce titre son financement est assuré par les cotisations de ses membres. Malheureusement, dans le cas de la CGT comme dans celui de la plupart des organisations professionnelles le nombre de cotisants a tellement baissé au cours de ces 30 dernières années qu’il ne suffit plus à couvrir l’essentiel des besoins du syndicat. les cotisations rapportent encore aux alentours de 75 millions d’euros par an les aides de l’État avoisinent les 200 millions sans compter les décharges syndicales qui permettent à certains représentants de ne plus occuper leur poste en entreprise afin de travailler pour leur syndicat tout en continuant à percevoir leur salaire. Mais le financement de la CGT et des autres syndicats provient également de sources moins connues comme par exemple une partie des fonds normalement destinés à la formation professionnelle ou encore une nouvelle taxe imposée aux entreprises depuis 2015 et qui s’élève à 0.016% de tous les salariés français sont désormais ponctionnés pour payer des syndicats qui ne représentent de 5% des travailleurs.

Louisa a dit…

La loi s'applique à tous : elle est claire en son article 431-1 du Code Pénal qui édicte que l'entrave à la liberté du travail est puni par 1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende. Lorsqu'elle est organisée de manière concertée, la peine est de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. Quant à la liberté de circulation, celle-ci est protégée entre autres par l'art. L 412-1 du Code de la route qui punit de 2 ans de prison et 4 500 € d'amende toute personne empêchant la libre circulation des véhicules. Naturellement ces deux peines peuvent se cumuler. Appliquons la loi et tout rentrera dans l'ordre.

Anonyme a dit…

une centaine de manifestants s'est retrouvée à Romilly contre la loi travail le 21....FAUX

l'est-éclair du 22.09.2017:

Environ 70 manifestants contre la réforme du Code du travail, enfants et retraites incl....LOLLLLLLLL (très belle photo en prime)

Anonyme a dit…

Tu y étais 17 h 14 ?
Moi oui et je confirme les chiffres !

Anonyme a dit…

Plutôt que de réformer l’ISF au profit des grandes fortunes, ne serait-il pas moins cynique de revaloriser les pensions afin d’obtenir que celles-ci soient au minimum égales au SMIC revalorisé ?

Ne serait-ce pas faire preuve de justice sociale que de revenir à la revalorisation annuelle de toutes les pensions et retraites au 1er janvier ?

La vraie modernité n’est-elle pas dans la capacité à redonner des moyens de financement issus des cotisations sociales à notre système solidaire et intergénérationnel de sécurité sociale ?

Anonyme a dit…

La CGT et Force ouvrière ont émis mardi l'espoir de rallier les autres syndicats à leur mouvement pour créer les conditions d'un conflit "frontal" avec le gouvernement à l'issue d'une rencontre au ministère du Transport, au deuxième jour du mouvement des routiers contre la réforme du Code du travail.

Les organisations syndicales seront reçues par la ministre, Elisabeth Borne, jeudi à 16h30, en compagnie des représentants du patronat.

"La CFDT et la CFTC disent exactement la même chose que la CGT et FO. Je pense que ça sera assez simple (...) de créer les conditions d'une unité la plus large possible, de manière à amplifier le mouvement de mobilisation qui a lieu", a déclaré Jérôme Vérité, de la CGT, à l'issue de la réunion.

Anonyme a dit…

La marche contre le coup d’État social ce samedi 23 septembre à Paris est un événement politique et social majeur. Il a confirmé le potentiel de combat que contient notre peuple. Une telle masse humaine ne se concentre pas sans de puissantes raisons et sans une ardente volonté. Tant de joie, sourires, clameurs de chaleureuses salutations au fil du cortège ne peuvent venir que du plus profond de ce qui nous réunit comme peuple. Au demeurant, la haine de nos adversaires a aussitôt grimpé à des altitudes qui signalent l’intensité de la peur que l’événement leur a fait ressentir.

Anonyme a dit…

Greve corporatiste et grève avec prise en otage du Public.

Lorsque la grève est une prise d'otage de tous les Français qui ont besoin de se déplacer, et sort du domaine d'activité des grévistes, il est légitime de s'interroger sur un renforcement du droit de grève réservé aux salariés grévistes sans débordement sur les salariés non grévistes et les usagers de la route, bien commun.

Pierre LAURENT doit être heureux de la disparition de STALINE qui aurait rappelé cela énergiquement aux communistes de son pays.

Anonyme a dit…

@ 20:02
SAVEZ-VOUS CONTER LES CHOUX ?

le journaliste du L Est Eclair surement, on peut leurs faire confiance

Anonyme a dit…

, les retraités sont appelés à manifester à l’appel d’une intersyndicale (CGT/FO/FSU/CFT Fonction publique/CGC et Solidaire).

Au cœur de leurs revendications, la hausse de la CSG (cotisation sociale généralisée) d’1,7 point. Une augmentation qui devrait fragiliser encore davantage leur pouvoir d'achat.

La baisse des APL de 5 euros sont aussi dans leur viseur puisqu’un grand nombre de retraités bénéficient de ces aides personnalisées au logement.

Globalement, c’est la précarisation de toute une classe d’âge qui est dénoncée.

Anonyme a dit…

Jupiter nous dit que les riches retraités à 1200 euros par mois sont la cause des déficits de la sécurité sociale et de la branche vieillesse. Par contre, la PMA accordée bientôt désormais aux couples de femmes tout comme la distribution automatique du minimum vieillesse à toute personne âgée sur le territoire (qu'elle ait cotisé ou non) et la multitude de centenaires résidant en Algérie n'ont rien à voir avec notre déficit récurrent.

Anonyme a dit…

Tiens, le Front National est de sortie... Tendance Philippot ou Le Pen ?

fabien roussel a dit…

Le gouvernement prévoit 12,8 milliards de cadeaux fiscaux ( dont la fin de l’ISF, la fin des taxes sur les dividendes, la baisse des taxes sur le capital... ) et 16 milliards de baisse de la dépense publique dont la hausse de la CSG pour une partie des retraités, 5 milliards de baisse dans la Santé et nos hôpitaux, 3 milliards de baisse de dotations pour les collectivités, baisse des APL..

Jean-Paul D. a dit…

Le projet de budget 2018 présenté par les ministres Le Maire et Darmanin est un budget écrit par les riches, pour les riches !

Démantèlement de l’ISF, énième allègement de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe sur les dividendes, etc. Ce sont 12,8 milliards d’euros de cadeaux fiscaux* ainsi accordés aux plus riches et aux grandes entreprises quand 16 milliards d’euros de baisse de dépenses publiques viendront peser durement sur le pouvoir d’achat des ménages, des retraités, des jeunes et des fonctionnaires.

La purge budgétaire sur l’emploi, le logement et les transports va se traduire par la baisse des APL et la suppression de 200 000 emplois aidés ! C’est le plus grand plan social jamais réalisé dans notre pays. La hausse brutale de la CSG va affecter lourdement des millions de retraités. Enfin, les coupes budgétaires massives dans la santé et les collectivités vont asphyxier nos hôpitaux et mettre sous tutelle nos communes !

Ce projet de budget n’est pas acceptable. Plutôt que de renforcer considérablement les inégalités, il est urgent de mettre l’argent au service du plus grand nombre. Les députés communistes proposeront de :

• Lutter efficacement contre l’évasion et l’optimisation fiscales : ce sont 60 à 80 milliards d’euros de recettes supplémentaires potentielles pour le budget de l’Etat.

• Mettre l’égalité au cœur de la fiscalité, notamment en renforçant l’ISF et en taxant plus fortement les revenus financiers, ceux du capital pour inciter les actionnaires à investir et à produire en France plutôt qu’à spéculer.

• Conditionner les aides publiques versées aux entreprises (CICE, CIR…) à des créations d’emplois ou à des investissements en France.

Ces propositions visent à mieux répartir les richesses pour mettre l’économie au service du bonheur commun. Ce budget 2018, c’est « les riches d’abord ». Pour nous, « c’est l’Humain d’abord » !

- Suppression de l’ISF : 3,2 milliards d’euros
- Prélèvement forfaitaire unique : 1,3 milliard d’euros
- Baisse du taux de l’impôt sur les sociétés : 1,2 milliard d’euros
- Suppression de la 4ème tranche de la taxe sur les salaires (à partir de 152 000 euros) : 0,1 Milliard d’euros
- Hausse du CICE sans contrepartie : 4 milliards d’euros
- Suppression de la taxe sur les dividendes : 3 milliards d’euros