30/06/2017

NOUS N'IRONS PAS A VERSAILLES TENIR CONGRES !

Communiqué des parlementaires communistes :

Le Président de la République a décidé, dans une urgence savamment organisée, de convoquer le Parlement en Congrès ce lundi 3 juillet pour nous abreuver de son discours. Ce sera sans nous, députés communistes et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen.

Nous n’irons pas à Versailles adouber le monarque présidentiel. Nous n’irons pas à Versailles pour valider le court-circuit du travail de l’Assemblée, à la veille du discours de politique générale du Premier ministre et du vote de confiance au gouvernement - ou de défiance ? - qui doit s’ensuivre. Ce n’est pas respectueux de l’Assemblée nouvellement élue et un mauvais présage sur le rôle dévolu aux députés et au sénateurs dans cette législature qui s’ouvre. Il y a une volonté de soumettre le Parlement que nous n’acceptons pas. On le mesure déjà avec la volonté du recours aux ordonnances et le projet de loi d’habilitation en préparation.

Avec ce type de fonctionnement, ce n’est pas la République qui est en marche, mais le Parlement qui est mis au pas, au mépris du fonctionnement des institutions et de l’équilibre des pouvoirs.

- Le PCF appelle à un rassemblement : “Contre le coup de force du roi #Macron, le Tiers état manifestera à #Versailles lundi 3 juillet à 14h (devant la mairie).”


3 commentaires:

Anonyme a dit…

vu sur romiscope

Dérapage budgétaire : bientôt le tour de vis ?

Enfin de la modernité !
Le coup du "on rasera gratis si vous m'élisez", puis une fois élu, "nous découvrons un déficit énorme, organisé par l'équipe précédente, alors vous allez vous serrer la ceinture, et vous garderez la barbe", c'est du jamais vu, du nouveau, de l'inédit.
Quel vent de fraîche jeunesse et de renouveau !

Là où on voit l’hypocrisie de cette bande de pignoufs, c’est que le premier ministre s’insurge contre l’état des finances laissé par Hollande, sans souffler mot que le nouveau monarque en titre Macron, était ministre de l’économie du gouvernement de la triste Hollandie en ce temps ltout ceci est bien orchestré, et bizarrement notre président jupitérien qui fut ministre de l'économie quelques temps n'était au courant de rien.. et hop dans la foulée, un petit rapport de la cour des comptes pour rappeler l'urgence à "réformer", et puis n'oublions l'éternel couplet sur la dette ... etc ...Alors on va taper sur les fonctionnaires, encore, ne pas les augmenter, comme depuis 10 ans, et augmenter les impôts sur les classes moyennes, comme depuis 30 ans.


Anonyme Roule a Droite a dit...
13:29

J'ai la malheureuse impression que les Français n'ont jamais été pris pour des imbéciles comme en ce moment....Si tel est le cas, nos élus en sont les dignes représentants...Cela promet pour les 100 jours à venir....

Gilles le Normand a dit…

Il est étonnant de constater qu’aucun journaliste n’interroge le président sur le bilan de sa seule expérience comme si Emmanuel Macron n’avait jamais eu l’occasion de faire ses preuves et qu’il tombait de nulle part.

Pourtant, Emmanuel Macron est aux côtés de François Hollande depuis le début.

D’abord en tant que conseiller sur les questions économiques puis en tant que ministre de l’économie.

Le chouchou des médias a donc largement contribué au bilan économique du quinquennat et le moins que l’on puisse dire est qu’il est peu glorieux:

Depuis 2012, il y a eu 500.000 chômeurs supplémentaires, soit plus de 5 millions de chômeurs (catégorie A, B et C confondues) (source)
Emmanuel Macron a autorisé la vente d’Alstom, un fleuron français, à l’américain General Electrics, signant ainsi son arrêt de mort. Peu de temps après son rachat, General Electrics a supprimé 800 postes en France chez Alstom

François Hollande et Emmanuel Macron laisseront une très lourde facture à leur successeur puisqu’ils ont été incapables de budgéter leurs promesses de fin de mandat: Salaires des fonctionnaires, plan pour l’emploi, pour les prisons, les policiers, Alstom, les jeunes, les intermittents… (source)
Une croissance molle bien inférieure à celle de nos voisins européens alors que le contexte économique entre 2012 et 2016 étaient idéales: euro faible, pétrole à son plus bas niveau…

Entre 2012 et 2016, la France n’a cessé de perdre des parts de marché dans le commerce mondial, passant de 6% à 3% et cela malgré un euro faible qui aurait dû booster les exportations françaises.

Anonyme a dit…

Profiter de 8 milliards de déficit supplémentaire pour rejeter touts les mesures positives pour les gens aux calendes grecques. Mais maintenir l'augmentation de la CSG.
Voter une loi qui va nous faire vivre en permanence dans l'état d'urgence.
Toujours aussi contents d'avoir voté Macron?
Vous n'avez encore rien vu.
Il va vous offrir aux patrons.