31/03/2017

UNE CONFÉRENCE A NE PAS MANQUER

Invité de l'Université Populaire de l'Aube, l'historien Jean-Numa Ducange sera à Romilly-sur-Seine le 5 avril prochain, jour de la sortie en librairie de son dernier ouvrage : "Jules Guesde, l'anti-Jaurès ?"


A 17 heures, au cimetière des Hauts-Buissons, les élus communistes de Romilly, les représentants départementaux du PCF et l'UPOPAube fleuriront la tombe de Henri Millet.
Ce n'est pas un hasard, si Jean-Numa Ducange, a répondu positivement à cette invitation. Au XIXème siècle, l'Aube et particulièrement Romilly-sur-Seine (avec le Nord et le centre de la France), ont été de forts points d'ancrage du "guesdisme", une des sensibilités du mouvement socialiste. Un mouvement très prégnant qui permettra à Romilly-sur-Seine d'avoir le premier maire ouvrier de France (Henri Millet en 1895).


Jean-Numa Ducange nous fera découvrir cet homme politique hors normes de la Troisième République, trop souvent méconnu, et qui aura pesé de tout son poids dans l'histoire du socialisme en France.

Jean-Numa Ducange est maître de conférences en histoire contemporaine (Normandie Université – Rouen). Il est spécialiste de l’histoire des gauches françaises et germanophones.

20/03/2017

EMPLOI, SERVICES PUBLICS : PARLONS-EN !


15/03/2017

LE MAIRE PROMET DE NOUVEAUX MÉDECINS... D'ICI 2026 !

Moins de cinq années après l’ouverture de la maison de santé pluridisciplinaire, Romilly manque toujours de médecins.

Pourtant, le projet était, paraît-il, “le” remède miracle qui devait «rassurer» les patients. Il collait, soi-disant, aux sombres perspectives d’un corps médical qui vieillit et a du mal à se renouveler. Le maire Eric Vuillemin et sa majorité ont eu tort de penser qu’il suffirait de construire une maison médicale pour attirer les praticiens. Romilly est devenu un désert dans ce domaine et la situation, au vu des éléments actuels, n’est pas en voie d’amélioration, bien au contraire. Et ce n’est pas, comme il l’a annoncé dans la presse locale dernièrement, avec une vague promesse d’implantation de dix nouveaux médecins - à l’horizon 2026 ! - qu’il calmera l’inquiétude et les difficultés, renforcées ces derniers temps avec la fermeture d’un cabinet de généraliste.

En outre, et c’est un constat avéré, les jeunes diplômés préfèrent, pour une grande part d’entre eux (en particulier les femmes), être salariés. Lors de leur première inscription au Conseil de l’ordre, 75% des jeunes médecins aubois sont salariés. Les 25% restants ne constituent pas un taux qui compense les besoins des territoires ruraux où l’exercice libéral est majoritaire. Notre ville a besoin, comme les élus communistes romillons l’ont défendu en son temps au Conseil municipal et continuent de le faire, d’un centre de santé, qui répondrait aux enjeux d’une médecine accessible à tous avec des praticiens salariés. C’est la seule alternative pour répondre aux nécessités de la population en quête d’un système de soins adapté à ses ressources. La redéfinition d’une vraie politique de santé à Romilly passe par ces paramètres.

03/03/2017