29/04/2016

UN PREMIER MAI REVENDICATIF


Quelques jours après un 28 avril marqué par la mobilisation contre la « loi travail », le 1er mai se voulait un rendez-vous international de lutte pour la mise en œuvre de véritables politiques de progrès social.

- Plus de 80 personnes se sont retrouvées à Romilly devant la bourse du travail. Alors que certains éludent l'impôt grâce aux paradis fiscaux, les travailleurs payant honnêtement les leurs contribuent au vivre ensemble sans qu'une réforme fiscale ne voit le jour.

- Dans ce contexte, le service public est plus que jamais nécessaire alors qu'il subit des coupes budgétaires, la sécurité sociale ne semble plus être qu'une variable d'ajustement pour accentuer les cadeaux aux entreprises alors que la loi El Khomri ne ferait qu'accentuer la flexibilité des travailleurs, nuirait à leur santé et porterait atteinte au bien-être. La défense collective des salaires, des conditions de travail ne peuvent se produire que par la concertation sociale qui peut rétablir l'équilibre des forces entre employeurs et employés.

- Devant les richesses produites, la numérisation et l'évolution technologique, la modernité doit se traduire par plus de partage et moins de contraintes.Travailler moins pour travailler tous, équilibre entre vie privée et professionnelle, mieux se soigner, être entendu et défendu, sont la base du bien-être de tous. Des alternatives à la situation actuelle existent, notamment une réforme fiscale pour que tous les revenus contribuent selon leur capacité aux services publics, aux transports, à l'éducation, à la recherche car contrairement à l'idée répandue par les libéraux et le MEDEF, notre pays n'a jamais été aussi riche, richesse inéquitablement redistribuée.

C'est tout le message qu'a fait entendre Christophe Latrasse, secrétaire de l'Union Locale de la CGT qui souhaite « changer le système pour un monde juste et équitable ».

21/04/2016

28 AVRIL : LA LOI EL KHOMRI DANS LA TOURMENTE


Le printemps 2016 restera une saison de conflits entre jeunes, salariés, étudiants et le gouvernement, entre la détermination des uns à voir disparaître le pire texte qu'ait osé la Vème République contre les droits sociaux des travailleurs et l'aveuglement d'un exécutif qui ne renonce en rien sur le fond.

- Le 12 février, le conseil d'Etat est saisi d'un projet visant à instaurer de nouvelles libertés pour les entreprises et qui appelle une réforme du Code du Travail. Myriam El Khomri est chargée de la copie. La contestation est d'ampleur, une manifestation lancée sur les réseaux sociaux est suivie par plus de 500 000 personnes dans toute la France. La jeunesse est en tête du mouvement contre l'attaque de 18 millions de salariés et tous ceux qui espèrent intégrer un jour le monde du travail. Le 14 mars, la nouvelle mouture présentée par Manuel Valls ne change pas la philosophie du projet et trois jours plus tard, étudiants et syndicats sont encore dans la rue.

PALLADIUM : 13 000 EUROS PARTENT EN FUMÉE !

Le 19 avril 2014, le Conseil municipal décidait le rachat par la ville de l'hôtel appelé « le Palladium » (situé en face de la gare). La transaction s'élevait à 350 000 euros.

- Qu'ils étaient beaux les projets d'Eric Vuillemin pour le devenir de l'établissement ! Il négociait « avec différents investisseurs », parlait de « restaurant » ou de « brasserie », de « recréer de la vitalité au centre-ville », de « plateau pour de l'habitat ou une potentielle pépinière tertiaire », des bureaux à louer, etc.

- 24 mois plus tard, ne reste que l’âcre fumée du feu de paille de belles promesses ! Exceptée l'ardoise laissée aux contribuables romillons, puisque l'établissement sera revendu à la Communauté de Communes à un prix inférieur au prix d'achat, occasionnant une perte sèche de 13 000 euros pour les comptes de la ville.

- L'année même où les associations voient leurs subventions fondre comme neige au soleil et où chaque foyer de la ville paiera 100 euros de plus d'impôts locaux du fait de la suppression de l'abattement à la base, des milliers d'euros partent en fumée. Il est inadmissible que les deniers publics ne soient pas gérés avec rigueur et réellement dans le but de servir les intérêts de la population.

11/04/2016

110 MANIFESTANTS CONTRE LA LOI EL KHOMRI ET POUR L'EMPLOI


« La situation est insupportable » a déclaré Christophe Latrasse au nom des syndicats CGT de Romilly et de Nogent-sur-Seine en introduction au rassemblement du 9 avril à la Bourse du travail.

- Les entreprises ont retrouvé leurs «marges» mais elles persistent à utiliser comme «variable» l'emploi afin de répondre aux demandes de rentabilité élevée des actionnaires. Ainsi et parmi de nombreux autres dispositifs, le CICE, pour l’essentiel, a fait baisser de 36,4% l’impôt sur les sociétés en France. Alors que très petites et petites entreprises, notamment, ont besoin de fonds pour se développer, les banques préfèrent réaliser des profits dans les circuits financiers et laissent à l’Etat et aux collectivités territoriales le rôle d’«apporteurs» de fonds. L’argent du contribuable doit en priorité être utilisé pour défendre et promouvoir l’emploi, soutenir la croissance réelle et réaliser des investissements utiles aux territoires et aux populations.

- Parallèlement, les salaires, les allocations, les pensions demeurent faibles, la pauvreté et la précarité se développent rapidement dans notre bassin d'emploi. 2015 fut « sobre », avec près de 30 000 chômeurs dans l'Aube : 12,6% de la population.

- Dans notre secteur, les destructions s'amplifient : le démantèlement du technicentre SNCF fait disparaître environ 250 emplois cheminots, la SIRC à Marigny-le-Châtel (90 personnes) est fermée, de même que Franprix (10 salariés) et bientôt le non-remplacement de 29 employés communaux à la mairie de Romilly, entre autres. Alors que l'emploi reste la préoccupation principale des Français, le Medef en veut toujours plus et, avec ses relais dans les lieux de pouvoir, œuvre à dynamiter le Code du travail et les acquis sociaux afin d'asservir le monde du travail aux exigences du capital.

08/04/2016

GIBOULÉE DE HAUSSES ET DE TAXES

La hausse de 1 067 000 euros de nos impôts locaux ne sera pas la seule mauvaise surprise de l'année 2016 pour les habitants de Romilly. La majorité municipale a adopté au Conseil municipal du 2 avril des mesures supplémentaires, très douloureuses financièrement.

- Changement des tarifs pour les concessions funéraires :
Ces variations entraînent une hausse de 47,73% des concessions de 15 ans (230 euros au lieu de 156) pour les fosses columbariums et + 49,1% (170 au lieu de 114 euros) pour l'achat et le renouvellement des cavurnes. Seuls la droite et le Front National ont voté en faveur de ces mesures.

- Facturation de la collecte des encombrants et déchets verts :
Si les élus communistes ont exprimé leur accord pour la sensibilisation de la population au plan de propreté de la ville, ils regrettent qu'à cause d'une infime minorité de citoyens indisciplinés, le service de ramassage des encombrants ou déchets verts soit désormais facturé à 25 euros et les dépôts sauvages à 50 euros le mètre/cube.

Et attention ! Ces mesures sont « réservées » aux personnes âgées d'au moins 65 ans, disposant d'une carte d'invalidité ou ne possédant pas de véhicule. C'est inadmissible ! Elles s'appliquent après une nouvelle revalorisation de 3,8% de la taxe sur les ordures ménagères de la Communauté de communes du président... Eric Vuillemin. A Romilly, les impôts augmentent mais les services diminuent... ou deviennent payants.

- Mise en place de la vidéo-verbalisation :
Cette mesure vise à frapper les automobilistes au portefeuille. Si les infractions les plus graves (non-respect des feux tricolores par exemple) doivent faire l'objet de fermeté, la verbalisation par caméra pour un arrêt en double file est abusive. La présence de forces humaines permettrait de résoudre de nombreux problèmes puisque, notamment aux abords des écoles, cela sécuriserait la sortie de nos enfants : un double avantage !

07/04/2016


Cent personnes à la conférence-débat de l'Université Populaire de l'Aube, mercredi 6 avril à Romilly,
avec l'économiste et sociologue Bernard Friot venu parler du "salaire à vie".
- un premier compte-rendu : clic sur l'image


06/04/2016