Quelques jours après un 28 avril marqué par la mobilisation contre la « loi travail », le 1er mai se voulait un rendez-vous international de lutte pour la mise en œuvre de véritables politiques de progrès social.
- Plus de 80 personnes se sont retrouvées à Romilly devant la bourse du travail. Alors que certains éludent l'impôt grâce aux paradis fiscaux, les travailleurs payant honnêtement les leurs contribuent au vivre ensemble sans qu'une réforme fiscale ne voit le jour.
- Dans ce contexte, le service public est plus que jamais nécessaire alors qu'il subit des coupes budgétaires, la sécurité sociale ne semble plus être qu'une variable d'ajustement pour accentuer les cadeaux aux entreprises alors que la loi El Khomri ne ferait qu'accentuer la flexibilité des travailleurs, nuirait à leur santé et porterait atteinte au bien-être. La défense collective des salaires, des conditions de travail ne peuvent se produire que par la concertation sociale qui peut rétablir l'équilibre des forces entre employeurs et employés.
- Devant les richesses produites, la numérisation et l'évolution technologique, la modernité doit se traduire par plus de partage et moins de contraintes.Travailler moins pour travailler tous, équilibre entre vie privée et professionnelle, mieux se soigner, être entendu et défendu, sont la base du bien-être de tous. Des alternatives à la situation actuelle existent, notamment une réforme fiscale pour que tous les revenus contribuent selon leur capacité aux services publics, aux transports, à l'éducation, à la recherche car contrairement à l'idée répandue par les libéraux et le MEDEF, notre pays n'a jamais été aussi riche, richesse inéquitablement redistribuée.
C'est tout le message qu'a fait entendre Christophe Latrasse, secrétaire de l'Union Locale de la CGT qui souhaite « changer le système pour un monde juste et équitable ».