29/10/2015

L'EAU TOUJOURS PLUS CHÈRE A ROMILLY

Le dernier conseil municipal devait choisir le délégataire pour l'exploitation de notre service d'eau potable. 

- La gestion du contrat qui s'achève est marquée par une envolée des prix, mais c'est encore Véolia Eau qui fut proposée pour assurer la gestion déléguée du service dans notre ville. Rappelons que le conseil avait à se prononcer suite à une prolongation de la durée initiale du contrat et après adoption par la majorité du précédent mandat d'un avenant au contrat d'affermage de service public de distribution d'eau potable dont les élus communistes ont contesté la régularité et le fond devant le Tribunal administratif, qui dans son jugement du 31 mars 2015, leur a donné raison sur l'irrégularité de la délibération.

- Au cours de ces dernières années, il n'y a pas eu une véritable volonté de la majorité de droite de créer les conditions d'un retour en régie de nos services d'eau et d'assainissement. Les conséquences de l'annulation de la délibération d'avril 2013 n'ont pas encore été traitées par le juge du Tribunal administratif qui doit se prononcer sur la validité et le contenu  de l'avenant dont la délibération a été annulée.

23/10/2015

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 15 OCTOBRE

Nous publions le texte intégral de l'intervention de Pierre Mathieu, lors de la conférence de presse donnée le 15 octobre, par les élus communistes du Conseil municipal et la section romillonne du PCF.

Situation de l'emploi à Romilly
La situation ne cesse de l’emploi ne cesse de se dégrader au plan national et notre bassin de vie se trouve particulièrement saccagé. C’est le résultat patent de l’échec des politiques menées par le gouvernement et au niveau européen. L’obsession de réduire la part consacré aux salaires, l’amputation des moyens que l’Etat doit aux collectivités territoriales pour assurer les missions qu’il leur a confiées, la mise à mal des entreprises et services publics font plonger la croissance et grimper inexorablement le nombre de chômeurs et contribuent à une insécurité et un appauvrissement généralisés. Les derniers chiffres du chômage montrent, mieux que tout, l’ampleur du désastre. 1 982, c’est le nombre de demandeurs d’emplois (catégories A, B, C) sur la commune de Romilly-sur-Seine, chiffre publié par la DIRECCTE le 5 octobre dernier. Un chiffre en augmentation de 7,1% en un an et de 100,2% en 7 ans ! Au niveau de la Communauté de Communes des Portes de Romilly-sur Seine, le nombre de demandeurs d’emplois atteint désormais 2 318 avec la même progression galopante.

Technicentre SNCF
Notre bassin de vie déjà accablé par les conséquences des délocalisations d’entreprises n’a pas besoin d’une nouvelle saignée industrielle et d’un nouveau choc qui ferait plonger durablement notre territoire. C’est pourquoi la question de l’avenir industriel du Technicentre SNCF et du nombre des emplois cheminots qui doit y être affecté est vitale. Il ne peut être question d’accepter en l’état le scénario de la SNCF qui met purement et simplement fin à l’activité industrielle d’entretien et de réparation des trains et qui propose, en l’état actuel de nos informations, de réduire de près de 300 emplois le nombre de cheminots travaillant sur place. L’engagement de SNCF Développement de mobiliser 1,5 millions d’euros de prêts sans intérêt et 500 000 € de subvention pour « accompagner » la création de nouveaux emplois apportés par d’autres porteurs de projets ne peut être considéré comme un « solde de tout compte » entérinant la perte de près de 300 emplois cheminots et exonérant l’entreprise publique de revoir une copie qui est en l’état inacceptable.

22/10/2015

DANY BOUTEILLER S'ADRESSE A L'ANACR ET A LA FNDIRP

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

J'ai lu avec attention le compte-rendu de votre conférence de presse, relatée le 15 octobre dans L'Est-Eclair et Libération-Champagne.

Je ne vous cache pas mon indignation concernant les propos prêtés à monsieur le maire : « Eric Vuillemin rappelle que la commission municipale chargée de la dénomination des rues a décidé à l'unanimité que la place du monument aux morts porte le nom de place des Fusillés et des Victimes de guerre ». « C'est une décision soutenue par l'opposition et même Dany Bouteiller s'était prononcé en faveur de cette proposition. Il a voté contre par la suite au conseil, comprenne qui pourra ».

Chacun pense ce qu'il veut de la communication de monsieur le maire, je lui reconnais son assurance effrontée à toute épreuve, mais il n'est pas question pour moi de me laisser salir sans réagir à ses assertions contraires à la vérité. Si les paroles que lui porte la presse locale de ce 15 octobre reflètent fidèlement ses propos, ce dont je ne doute pas, je tiens à rétablir certaines vérités.

Je ne me suis jamais prononcé en commission municipale contre ou en faveur de la proposition de dénomination de la place du monument aux morts afin qu'elle porte le nom de « place des fusillés et des victimes de guerre », tout simplement parce qu'il n'y a pas eu de vote sur cette question. J'ai suggéré de demander l'avis des associations d'anciens combattants, ce que j'ai rappelé au conseil municipal du 24/09/2015.

Malheureusement, cela n'était toujours pas le cas deux jours avant ce conseil d'après les responsables associatifs que j'ai consultés. Je me suis abstenu lors du vote du conseil du fait du flou de cette proposition qui ne distingue pas les victimes de guerre alliées à celles des forces ennemies qui ont tenté de saboter nos droits, notre liberté en envahissant notre pays de manière barbare.

D'autre part, je soutiens les associations et les fédérations nationales d'anciens combattants de la Résistance, des déportés et internés résistants et patriotes qui s'élèvent contre l'exclusion des fusillés qui ne sont pas reconnus comme victimes de guerre. Elles peuvent compter sur mon soutien au sein du conseil municipal, c'est pour moi un devoir.

Je vous prie d'agréer, Madame la Présidente, Monsieur le Président, mes respectueuses salutations.

18/10/2015

DISTRIBUTION DU COURRIER : UN VŒU DES ELUS COMMUNISTES ADOPTE A L'UNANIMITE

Depuis le 18 août, les usagers de la Poste de Romilly subissent les conséquences d'un vaste plan de restructuration de l'établissement.

- Celui-ci s'inscrit dans le cadre d'une politique nationale qui a vu les effectifs baisser de 4 764 emplois en 2014 (52 000 depuis 2004). Ce constat pose la question de la responsabilité de l'Etat, tutelle sur les problèmes de l'emploi, de la souffrance au travail (soulignons que l'intersyndicale de notre secteur a fait des alertes à la direction nationale pour exprimer le mal-être d'employés). Pourtant, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires « record » de 22,16 milliards d'euros en 2014 (+2,1%) pour un résultat net de 513 millions d'euros.

- En outre, la Poste réfléchit à un vaste plan de “diversification” : services à domicile (portage des médicaments ou de repas aux personnes âgées), prise de photos certifiées en cas de sinistre, vente de billet d’avion ou de train, voire même, à terme, certains services d’état-civil comme le renouvellement des permis de conduire. Au point que certains s’inquiètent de la voir devenir un relais (à titre onéreux) de substitution à la fermeture de services publics.

17/10/2015

TECHNICENTRE SNCF : LES ELUS DU PCF RÉITÈRENT LEUR DEMANDE D'UN CONSEIL MUNICIPAL EXTRAORDINAIRE


Au nom des élu-e-s du groupe communiste et partenaires, Pierre Mathieu, a renouvelé, le 16 octobre 2015, sa demande déjà formulée au maire de Romilly de réunir un Conseil municipal extraordinaire sur l'avenir du technicentre SNCF.

"Monsieur le Maire,

Suite au conseil municipal du 24 septembre 2015, au cours duquel nous avons exprimé notre point de vue concernant l’avenir du technicentre SNCF, nous réitérons la demande que nous vous avions formulée dès le mois de février cette année, à savoir la tenue d’un Conseil municipal extraordinaire sur ce dossier.

Son objectif doit-être non pas l’accompagnement du plan initié par la SNCF qui conduirait au renoncement de l’activité de réparation et d’entretien du matériel ferroviaire et à la perte de près de 300 emplois cheminots, mais d’appuyer des propositions alternatives susceptibles de préserver durablement l’activité industrielle de l’établissement romillon et son niveau d’emploi actuel. 

Dans l’attente du rendu des études demandées par les organisations syndicales, il nous semble légitime d’intervenir pour qu’un moratoire soit mis en place par la direction de la SNCF et que notre Conseil puisse prendre connaissance des propositions qui pourraient être faites et examiner le soutien que nous pourrions apporter pour préserver l’activité et les emplois d’une entreprise vitale pour l’avenir de notre territoire. 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes sentiments distingués. 
Pierre Mathieu"

15/10/2015


10/10/2015

JOURNEE D'ACTION INTERPROFESSIONNELLE : 400 MANIFESTANTS A ROMILLY

L'exaspération grandit face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader.

- Mieux répartir les richesses, augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux, promouvoir l'égalité homme/femme, améliorer les conditions de travail et réduire son temps, combattre le chômage, améliorer les garanties collectives, la protection sociale, les retraites complémentaires, promouvoir les services publics... les raisons de participer à la journée d'action du 8 octobre ne manquaient pas pour les salariés du public, du privé, les retraites et les privés d'emploi.

- Les Romillons avaient toutes les bonnes raisons de passer à cette nouvelle étape de mobilisation, en colère notamment contre un gouvernement cédant à la finance, au MEDEF et aux injonctions de Bruxelles, et mettant en oeuvre une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l'égalité, la justice et la solidarité. Dans notre ville, une manifestation partait du technicentre SNCF à 14 heures et regroupa près de 400 personnes dont les deux élus communistes du Conseil municipal.

08/10/2015

RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX DE L'EAU ET LA QUALITE DES SERVICES

Ce rapport a été présenté au dernier conseil municipal est le dernier avant le renouvellement des contrats. 

- Il est noté une amélioration du rendement du réseau en raison d'une chute de la production d'eau en 2014. L'explication donnée est que le « volume produit en 2014 a été calculé en fonction du changement de compteur qui surestimait les volumes d'eau en sortie d'usine ». Autrement dit, le rendement du réseau des années antérieures n'était certainement pas aussi mauvais que les chiffres du délégataire l'indiquaient.

- Concernant les indicateurs financiers, le rapport retrace l'augmentation de 14% du prix de l'eau consécutive à la hausse décidée le 22/12/2014 et applicable depuis le 1er février 2015. Cette augmentation s'explique principalement par la hausse de la part de la collectivité (+ 0,23 euro par m3). Cela est aussi en rapport avec les charges qu'a accepté de prendre en compte la majorité du conseil municipal en lieu et place du délégataire. Nous observons qu'en 2014, 16 fois plus de branchements en plomb ont été changés par la ville par rapport à l'action de Véolia en 2012.

01/10/2015

CASSE DE L'EMPLOI AU TECHNICENTRE SNCF : COMPLICITÉ D' ERIC VUILLEMIN

Le renoncement de la SNCF sur l'activité industrielle de réparation des trains est une véritable catastrophe pour notre territoire, ses habitants et bien entendu les cheminots.

- La perte de pouvoir d'achat, de ressources fiscales et d'activités économiques pour notre secteur restent à évaluer d'autant que l'entreprise publique « met la pression » pour faire participer les collectivités aux mesures d'accompagnement des dégâts qu'elle occasionne. Alors même que les conclusions des études sollicités par les organisations syndicales pour un projet alternatif à celui de la direction ne sont pas rendues et alors que la SNCF ne met pas clairement sur la table ses projets auprès de l'ensemble des acteurs, Eric Vuillemin propose d'entériner un « protocole d'intention à la rédaction d'une convention d'attractivité territoriale et du bassin de vie de Romilly ».

- Il avalise la stratégie et les objectifs de la direction de la SNCF ; celle notamment de la mort de toute l'activité industrielle concernant la réparation et l'entretien des trains sur le site de Romilly, bien équipé et disposant d'une qualité de travail reconnu. Il ne peut être question pour nous de tolérer un tel renoncement. Si la baisse des charges concernant l'activité des TGV peut être entendue, il faut remarquer que les acquisitions de nouveau matériel se poursuivent pour les trains régionaux, : ceux d'Ile-de-France et pour les liaisons Intercités. Il est donc possible d'apporter de nouvelles charges de travail pour le site de Romilly qui est bien positionné  pour soulager les établissements franciliens qui peinent parfois à tenir les délais.