28/05/2015


27/05/2015

LE COLLECTIF DES "CONTRIBUABLES ROMILLONS EN COLÈRE" LANCE UNE PETITION

Le 22 décembre dernier, le maire et sa majorité de droite ont voté la suppression de l’abattement à la base de 15% instauré dans les années 80 et qui réduit le montant de notre taxe d’habitation, puisque calculé jusqu’alors sur la valeur locative moyenne des logements de Romilly. 

- Cette décision se traduira en 2016 par une augmentation de 100 euros de la taxe d’habitation. Cette mauvaise nouvelle intervient après la très importante hausse de notre taxe d’ordures ménagères. Ce sont ainsi près de 700 000 euros qui nous seront ponctionnés chaque année. Pourtant, dans son programme électoral de mars 2014, Eric Vuillemin s'engageait à «poursuivre la baisse des impôts locaux». Ce nouveau coup porté à la population romillonne s’ajoute à la baisse de 10% des subventions aux associations, à la mise à mort de la MJC, aux 8% d'augmentation des tarifs des classes de neige, etc.

Rien ne justifie cela
- Qu’il s'agisse du gouvernement avec les baisses de dotations de l’état ou des surenchères d’Eric Vuillemin avec ses choix politiques en faveur du privé et des promoteurs, ce sont toujours les mêmes qui doivent payer. Pourtant, l’argent existe. Chaque année, l’évasion fiscale représente entre 60 et 80 milliards d’euros en France. Le CAC40 a rapporté 56 milliards aux actionnaires en 2014. Dans le monde, entre 12 000 et 13 000 milliards d’euros sont dissimulés dans les paradis fiscaux où des entreprises et des banques françaises trouvent refuge.

Stop au racket !
- Le collectif des contribuables romillons en colère s’est créé au mois de mars avec pour objectif de dire non à la hausse des impôts locaux, d’obtenir le rétablissement de l’abattement de 15%, d’intervenir dans les choix budgétaires en faveur de l’intérêt général. En signant la pétition qu’il vient de lancer pour cela, chacun manifestera son refus contre les mauvais coups. Comme pour le maintien du cinéma l’Eden, il est possible de gagner ensemble.

Pour contacter le collectif : 06 43 04 44 56

21/05/2015

ÉLECTRIFICATION PARIS-TROYES :
UNE RALLONGE DE 10 MILLIONS D'EUROS DE L'ÉTAT

Pierre Mathieu, Jean-Paul Bachy
et la directrice de cabinet du ministre des transports
Mardi 19 mai, Pierre Mathieu, vice-président du Conseil régional en charge des transports, accompagnait le président Bachy pour une nouvelle réunion de travail avec la directrice de cabinet du ministre des transports. 

- Après les assurances écrites du Premier ministre, indiquant que l’électrification était désormais “irréversible”, l’objectif de cette nouvelle démarche était d’obtenir que l’état revoit à la hausse sa participation financière dans le cadre du prochain contrat de plan État-Région et surtout, qu’au-delà des déclarations d'intentions, les travaux s'engagent concrètement et que la garantie soit apportée qu’ils se termineront dans les meilleurs délais. En termes de travaux, le temps perdu ne se rattrapant pas, l’immobilisme de l’état de ces dernières années recule d’autant la finalisation d’une électrification qui aurait dû être effective fin 2017. L’exécutif de la Région a fait clairement savoir au gouvernement, dans le cadre de la discussion du contrat de plan en cours d’élaboration, son exigence d’un processus concret qui engage la phase travaux du projet sur l’ensemble du territoire à électrifier, avec une programmation des travaux, leur date de fin et la mise en place des crédits de l’état indispensables. Alors que la participation de l’état nécessaire au financement du projet est de 45 millions d'euros en Champagne-Ardenne, l’annonce initiale d’une inscription de 10 millions était loin de “faire la maille” ! Dans l’attente d’une évolution significative et de la tenue effective des engagements de l’état, la Région continue de bloquer le versement de sa participation au financement de la deuxième phase de la LGV Est.

20/05/2015

LE COLLÈGE FAIT DEBAT

Le PCF est critique par rapport à la réforme du collège et met en avant sa proposition phare : la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans.

- Les mesures de la Ministre Najat Vallaud-Belkacem n'enrayeront pas les inégalités dont les enfants des familles populaires sont victimes. Dans le débat autour de l'école, nous assistons à un concours de communication. Les inégalités scolaires viennent de l'ensemble des matières, des pratiques, des objectifs que l'on assigne au collège. Le problème de la réforme est l'autonomie des établissements cassant le cadre national. Le PCF est favorable au collège unique, ce qui ne veut pas dire uniforme.

- Nous soutenons le principe des programmes scolaires nationaux et un cadrage national des horaires. Il n'en reste pas moins que des difficultés spécifiques demeurent sur lesquelles il faut s'attarder. Elles relèvent surtout de la diversification des pratiques pédagogiques, ce qui est l'affaire des enseignants. C'est pourquoi, il faut développer leur formation et leur laisser, dans leur classe, la liberté de varier les pratiques. L'inspecteur de l'Education nationale, Jean-Paul Delahaye, vient de rendre un rapport éclairant sur la pauvreté et la réussite scolaire. Il ne s'agit pas de niveler par le bas, mais la réussite de ceux sur qui l'origine sociale pèse le plus permettra à tous de réussir.

07/05/2015

EAU-ASSAINISSEMENT : L’INTÉRÊT GÉNÉRAL S'IMPOSE !

Le 26 avril 2013, Eric Vuillemin et sa majorité municipale firent adopter deux avenants très favorables à Véolia, qui faisaient financer par les contribuables romillons des travaux que les usagers de l'eau avaient déjà payés à cette société dans le cadre des contrats conclus en 2004. Un autre avenant prolongeait d'une année ces contrats, jusqu'en novembre 2015.

- Le 25 juin 2013, les élus communistes du conseil municipal saisissaient la justice afin de demander l'annulation des délibérations et des avenants qui en découlaient. Les arguments des élus communistes ont convaincu le Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui, le 31 mars 2015, a décidé d'annuler les deux délibérations qui ne sont pas justifiées par l'intérêt général des usagers. Pour le juge, le motif invoqué d'une prolongation d'un an pour étudier un autre mode de gestion que la délégation de service public ne relève pas de l'intérêt général. Nous ne pouvons que constater un manque d'anticipation de la commune.

- En effet, dans ce dossier, alors que les contrats de délégation de service public ont été conclus en 2004, il aura fallu attendre 2013 pour que la commune se préoccupe de leur mise en œuvre. Quel laxisme du maire et de sa majorité ! Le juge a considéré que la Ville avait la possibilité, dans les 20 mois précédents la fin des contrats, de mener une réflexion sur la question. D'autre part, le défaut d'intérêt général était tant avéré qu'il a suffi pour annuler la totalité de la délibération sur l'eau potable et l'assainissement qui faisait financer par la ville, donc les contribuables, 850 branchements en plomb à la place de Véolia.