29/11/2014

ASSEZ DE SACRIFICES, VOTEZ PIERRE MATHIEU !

Dimanche 7 décembre, un nouveau député est à élire dans notre circonscription suite à l'accession de François Baroin à la fonction de sénateur en septembre dernier.

- C'est l'occasion d'exprimer la volonté d'une autre orientation de la politique nationale afin d'améliorer le pouvoir d'achat, maintenir et créer l'emploi, exiger une utilisation différente de l'argent. Il coule à flot pour quelques privilégiés alors que le sacrifice est imposé à la majorité d'entre nous. Il est temps de cesser de répondre aux demandes du MEDEF et de la finance. Le gouvernement socialiste impose les réductions des moyens financiers aux pouvoirs publics, aux collectivités territoriales. Ainsi, des milliers d'emplois sont détruits.

STOP A CETTE CATASTROPHE !
- Votez pour Pierre Mathieu et Anna Zajac, c'est refuser l'austérité, que prônent le PS, la droite et le Front National. S'abstenir, c'est donner plus de poids à leurs desseins alors que la nécessité d'exiger une politique fondée sur les valeurs de gauche n'a jamais été aussi forte. Pour le Front de Gauche, la politique actuelle n'est pas la seule possible, des choix au service de l'intérêt général, du progrès social, de l'emploi, de la justice fiscale sont réalisables.

POUR UNE AUTRE ORIENTATION DE L'ARGENT
- Des dizaines de milliards d'euros de cadeaux fiscaux ont été faits aux grands groupes avec pour conséquence une aggravation de la situation de l'emploi, entraînée par la délocalisation et les licenciements. Les exemples ne manquent pas dans l'Aube : Sodimédical, Simpa, Cycleurope, Petitjean, Assa Abloy (Vachette), etc. Sans dépense supplémentaire pour l'Etat, cet argent serait utile aux petites et moyennes entreprises qui s'engageraient pour créer des emplois, aux collectivités qui œuvrent pour les services publics, pour l'investissement. Cet exemple pourrait être multiplié à l'envie.

LE 7 DÉCEMBRE, L'ENJEU EST PRIMORDIAL !
- Il faut voter pour Pierre Mathieu et Anna Zajac, car il est impossible de soutenir le candidat du gouvernement socialiste et ni question d'apporter son concours à la droite et au Front National.
LE FRONT DE GAUCHE EST FIDÈLE A CEUX QUI SOUHAITENT UNE POLITIQUE EN RUPTURE AVEC LA FINANCIARISATION ET LE PRODUCTIVISME.

01/11/2014

FINANCES : LES RESPONSABILITES D'ERIC VUILLEMIN

Les élus communistes et partenaires ont été surpris d'apprendre par voie de presse les choix financiers d'austérité accrue, décidés par Eric Vuillemin, qui vont toucher notre ville et ses habitants.

- En effet, au regard de la gravité de la situation, des séances de travail de la commission des finances puis du Conseil municipal auraient été - et restent - impératives. Nous condamnons, certes, l'austérité gouvernementale et la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités qui auront de graves répercussions sur l'emploi et sur les familles notamment. Faisons quand même remarquer que l'UMP préconise des restrictions des dépenses publiques de deux à trois fois supérieures (100 à 150 milliards d'€) à celles jusqu'ici décidées par le gouvernement, ce dont, évidemment, E. Vuillemin s'est bien gardé de parler dans la presse. Aujourd'hui, il veut réduire les investissements, le personnel communal et l'aide aux associations, annonçant aussi que tous les domaines de la vie municipale seront touchés. Or, la réduction des dotations aux collectivités était prévue avant les élections municipales et c'est pourquoi, à l'inverse du maire, actuellement dans l'incapacité de tenir ses promesses, les propositions pour Romilly de notre liste à l'élection municipale étaient mesurées, réalistes et fort éloignées de toute démagogie.

- Si notre ville se retrouve dans une telle situation financière, c'est aussi en raison de l'endettement qui a atteint des sommets depuis 2008, date depuis laquelle l'actuel maire et sa majorité de droite sont entrés en fonction. Il n'est pas inutile de rappeler que l'encours de la dette que les Romillons devront rembourser atteint la somme de 50 millions d'euros. C'est la conséquence de choix disproportionnés d'investissements au regard des capacités financières de la ville de Romilly.

- Au cours du conseil municipal du 3 octobre 2009 notamment, la ville s'est engagée à participer au financement des travaux de la déviation nord de Romilly pour 800 000 euros à titre d'un premier acompte au Conseil général. L'ouverture de cette déviation n'étant prévue qu'en 2015, nous déplorons que les deniers des Romillons servent à alimenter la trésorerie de l'instance départementale. Nous constatons enfin le changement de ton du maire par rapport à 2008, lorsqu'il disait qu'il irait chercher des subventions pour financer ses projets. N'est-ce pas lui aussi qui, au début de son premier mandat, avait déclaré dans la presse que la crise était un "épiphénomène" qui ne toucherait que peu notre ville ? Sa prestation journalistique ne serait-elle pas, en définitive, l'aveu de son échec ?