28/10/2013

L'OPPOSITION BOYCOTTE LE CONSEIL MUNICIPAL

Refusant les méthodes d'Eric Vuillemin, l'opposition a quitté l'hémicycle communal jeudi 24 octobre avant même l'ouverture des débats. PCF-PS-MRC et partenaires se sont rangés derrière une déclaration de Joë Triché qui prit la parole dès le début de la réunion.

- S'adressant à Eric Vuillemin, Joë Triché lui a reproché son mépris des élus municipaux, le comparant à un monarque et refusant que le conseil ne soit qu'une vulgaire chambre d'enregistrement où les représentants du peuple n'auraient rien à dire, juste là pour entériner ce que le maire a décidé on ne sait avec qui. Tout semble décidé ailleurs en effet, la presse annonçant les décisions avant que l'assemblée en débatte et exprime ses choix par un vote. Quel manque de respect à l'égard des élus qui ont décidé de se mettre au service de leur ville et de ses habitants.

- Pour illustrer ses propos, Joë Triché mit en avant deux exemples récents. La reprise de l'emprunt concernant la construction du centre équestre  apprise par la presse le 28 septembre avant même que l'ordre du jour du conseil municipal du 5 octobre ne soit reçu par les élus. Ce dossier d'un coût de 500 000 euros n'a fait l'objet d'aucune réunion de la commission des sports, ni de la moindre information ou étude avec les instances dirigeantes du RS-10 propriétaires de l'équipement. Pire, Eric Vuillemin a menti en affirmant que ce dossier avait été vu avec l'expert-comptable du club, ce qui est totalement faux.

- 2ème exemple, le conseil de ce jeudi a été précédé le 15 octobre par l'annonce du rachat au promoteur de l'ex-friche Sorotex d'un immeuble dont le coût est estimé à 400 000 euros afin d'y installer l'office du tourisme, l'exposition permanente de la Résistance et le musée de la bonneterie. Si l'opposition n'est sans doute pas contre ce projet, aucune étude, aucune information, aucune discussion avec les conseillers n'a été engagée. N'existe-t-il pas une commission « grands projets » ?

- Eric Vuillemin, blême pour la circonstance, semble considérer le budget communal comme le sien, or, il s'agit de l'argent des contribuables et la plus grande transparence s'impose, tout comme l'absolue nécessité de solliciter en amont l'avis de la population. Pour manifester solennellement ces pratiques d'un autre temps, les élus de l'opposition municipale n'ont donc pas participé au conseil.

15/10/2013

CONSEIL MUNICIPAL DU 5 OCTOBRE EN BREF

- Adoption à l'unanimité d'un vœu contre la suppression annoncée de 6 allers-retours de la ligne SNCF Paris-Troyes.
- Recrutement d'un nouveau directeur général  des services de la mairie et promotion au poste d'adjoint administratif principal 2è classe d'un agent.
- Fixation des modalités de rémunération des agents recenseurs.
- Adhésion de la commune au contrat groupe assurance des risques statutaires 2014-2016.
- Convention complémentaire sur les modalités de co-participation des villes de Nogent et de Romilly à la gestion de l'aire d'accueil des gens du voyage, selon les recettes et dépenses de fonctionnement et d'investissement.
Sur cette question, Christophe Latrasse a souligné que la ville de Nogent ne voulait pas installer les gens du voyage sur son territoire. Son financement de 10 places à Romilly est insuffisant par rapport à  la loi en vigueur.

RETRAITES : "UN RECUL SOCIAL SANS PRECEDENT"

Le mécontentement relatif au dossier des retraites ne faiblit pas. Secrétaire de l'Union locale de la CGT, Christophe Latrasse évoque « un recul sans précédent ».

- L'allongement de la durée de cotisation pour la retraite et le maintien du recul  de l'âge légal à 62 ans répond aux injonctions du MEDEF. Ces dispositions détricotent méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance, pour lequel nos parents et grands-parents se sont battus. Pour la CGT, cette politique  s'appuyant sur le recul des conquêtes sociales contribue au recul de la démocratie et à la montée de l'extrême-droite. La jeunesse est touchée de plein fouet par le chômage et la précarité, elle est la cible de la propagande de la droite et du gouvernement qui semblent vouloir faire croire que nos jeunes devraient vivre moins bien que les générations précédentes.

- Pour Christophe Latrasse, si les profits augmentent, la qualité de la vie suit le chemin inverse. L'actuel partage des richesses est à remettre en cause, profitant d'abord à une minorité de nantis. Les retraités sont touchés également, combien reçoivent une pension inférieure à 900 euros alors qu'ils ont participé au développement du pays tout au long de leur vie professionnelle ? Une majorité de Français refuse de capituler face aux exigences des marchés financiers qui veulent détruire notre système de retraite par répartition.

- Après un cadeau de 20 milliards d'euros (crédit d'impôts emploi compétitivité) au patronat, après la loi dite de « sécurisation de l'emploi », une cinquième réforme des retraites en 20 ans suit la logique de l'allongement de durée des cotisations. Si la validation des années d'apprentissage et la création d'un dispositif prenant en compte la pénibilité sont positives, le projet de loi présenté au parlement demeure globalement injuste et économiquement inefficace.

- Christophe Latrasse rappelle que le CGT propose d'augmenter la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, en faisant contribuer tous les revenus et en prenant des dispositions efficaces pour l'emploi des salariés de 50 à 60 ans comme celui des salariés de moins de 30 ans. La CGT propose de réformer les cotisations patronales qui pourraient être modulées en fonction des politiques d'emploi et salariale, de supprimer les exonérations dans le même temps où l'égalité homme/femme doit être reconnue. C'est pourquoi, la CGT reste mobilisée pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi, d'autres choix sont possibles.

11/10/2013

EMPRUNTS TOXIQUES : SUITE

En 2006, la ville signait un prêt avec la banque Dexia Crédit Local, indexé sur la variation des cours de change basé sur la parité Euro/Franc suisse, pour un montant de 5 818 740 euros.

- Le contrat comportait un taux bonifié de 3,99% tant que cette parité restait supérieure à 1,44, le taux étant impacté de 50% de la variation du taux de change le cas échéant. Le refinancement de cet emprunt en 2011 a fait l'objet d'une décision municipale, portant le taux impacté à 49% de la variation du taux de change. Cette décision permit la signature d'un nouveau  contrat pour le refinancement du capital restant soit 4 846 374 euros.

07/10/2013

RACHAT DU CENTRE EQUESTRE : VOLTE-FACE DU MAIRE

Inauguré en 2007 cet équipement sportif avait été construit sous l’égide du RS 10 qui avait bénéficié à l’époque des subventions des collectivités territoriales mais avait dû avoir recours à 2 emprunts et abonder sur l’argent des sections pour finaliser le montage financier. 

- L’équipement a été construit sur un terrain propriété de la ville ce qui était prévu dans le bail à construction. La municipalité précédente ayant promis de payer les charges de fonctionnement (eau, électricité). Malgré un regain des activités initiales, la dette de la section hippique du RS 10 n’a pu être acquittée et un déficit récurrent n'a pu être épongé mais au contraire a été « traîné » d’année en année. Pourtant, en 2008, certains dirigeants du club Romillon avaient déjà posé la question au maire qui ne voulait pas à l’époque entendre parler du rachat d’un équipement qui aurait dû être porté par la municipalité Cartelet.

EN DIRECT DES QUARTIERS

Vers une nouvelle affaire Véolia ?
- A l'initiative des élus communistes Joë Triché et Pierre Mathieu, une vingtaine de familles s'est réunie  mardi 1er octobre dans le quartier du nouveau Romilly. En cause, la colère des riverains envers Véolia qui facture depuis mars 2011 deux abonnements compteur d'eau (un pour l'eau chaude et un pour l'eau froide), sans qu'ils en aient été informés. Le coût supplémentaire engendré pour les habitants de certains bâtiments des rues Diderot, Paul Vaillant-Couturier et Guy Môquet est de plus de 180 euros sur 3 ans. 104 familles, locataires d'Aube-Immobilier, souvent modestes, sont concernées. Plusieurs contacts avec la société Véolia sont restés sans suite. Une pétition circule, elle exige l'annulation de la double facturation « compteur d'eau » et le remboursement des sommes indûment payées.

Service public :
- Après le vol d'un engin de la communauté de communes, les employés ne sont plus en mesure d'assurer convenablement le ramassage des ordures ménagères de l'impasse de la Garenne où un camion benne ne peut circuler. Les riverains soutenus par Joë Triché, toujours au plus près des besoins de la population, sont fort mécontents de devoir aller déposer leurs sacs à l'entrée de leur impasse. Cette pratique peut effectivement poser problème aux personnes âgées notamment.
Il est tout à fait normal que chaque habitant bénéficie d'un service public de qualité, d'autant plus que la taxe d'enlèvement des ordures ménagères est élevée depuis que Guy Allart est président de la Communauté de Communes. Les employés de cette dernière produisent un travail de qualité, une prestation qui pourrait être encore améliorée si elle était accompagnée d'une volonté politique de mieux servir la population. Il suffit d'acheter le matériel adéquat et d'embaucher pour satisfaire la demande !

02/10/2013

DESSERTES SNCF PARIS-TROYES : UN VOEU DU CONSEIL REGIONAL

Pierre Mathieu, vice-président en charge des transports
 et Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional.
Lors de sa séance du 30 septembre, le Conseil régional de Champagne-Ardenne a adopté un vœu qui concerne les dessertes de la ligne Paris-Troyes. Les engagements pris par l'Etat doivent être complètement respectés.

- Le 23 juillet dernier, l'Etat annonçait son intention de supprimer deux allers-retours desservant notamment la ville de Troyes. Lors du renouvellement du matériel assurant les Trains d'équipement du territoire par l'Etat à l'horizon 2015/2016, la desserte du sud de la Champagne-Ardenne serait encore réduite puisqu'il est annoncé la suppression de 4 allers-retours Paris-Troyes et 2 allers-retours Paris-Belfort.

INCROYABLE ALORS QUE LA FREQUENTATION EST EN HAUSSE !
Lors d'une réunion à Troyes le 21 septembre, usagers, élus, acteurs sociaux et économiques, associations, se sont unanimement prononcés pour le rétablissement de tous les trains. Pour ces raisons, le conseil régional de Champagne-Ardenne demande à l'Etat :
- de rétablir les 2 allers-retours supprimés lors de cette rentrée,
- d'investir pour disposer d'assez de trains neufs à l'horizon 2015-2016 pour assurer l'ensemble des liaisons (15 allers-retours Paris-Troyes dont 6 prolongés jusqu'à Belfort),
- A titre transitoire, de mobiliser le matériel nécessaire pour assurer l'ensemble de la desserte dans les meilleures conditions,
- la concertation avec les autorités organisatrices de transports régionaux et les collectivités concernées s'impose sans délai pour exploiter la ligne.

- Le Conseil Régional demande par ailleurs que les crédits nécessaires au lancement des travaux de l'électrification soient inscrits à la prochaine loi de finances et engagés dans le cadre de la convention de financement des travaux devant être conclue avant fin 2013. Ce vœu a été unanimement voté. Comme d'habitude, le Front National est sorti de l'hémicycle pour ne pas prendre part au vote.