28/04/2013

VEOLIA SOUS LA PROTECTION DE VUILLEMIN ET DE LA DROITE

Le contrat d'affermage du service public de distribution d'eau potable et celui de l'assainissement étaient les principales questions du conseil municipal du 26 avril.

Pour cela, notre ville et la S.A Michel Ruas (reprise depuis par Véolia) sont sous contrat depuis 2004.
Le maire porte donc la responsabilité de l'application de l'accord.

DES ENGAGEMENTS NON TENUS :
- A quelques mois de l'expiration du contrat, force est de constater que les engagements de Ruas n'ont pas été tenus : le rendement du réseau est de 70% environ, il devait être porté à 80%. 1 800 branchements en plomb devaient être remplacés pour décembre 2013, il en reste 1146 et si tous les compteurs de plus de 15 ans devaient être changés, 3 000 sont toujours en service. Le contrat prévoyait des mesures en cas de non-respect des engagements, mais le maire n'a pas agi en conséquence alors qu'il pouvait faire exécuter les travaux aux frais du délégataire.

- Parallèlement, le tarif de l'eau n'a pourtant cessé d'augmenter depuis 2008 : +233% sur la part communale d'eau potable et + 103 % sur l'assainissement. Véolia, suivi par Eric Vuillemin (qui parle d'âpres discussions mais personne n'est dupe!), a préféré négocier pour se protéger contre tout éventuel recours juridique futur et une nouvelle répartition des travaux a été redéfinie.

- 291 branchements en plomb sur les 1 146 restants doivent être remplacés d'ici la fin des contrats ainsi que quelques autres travaux et la ville prendra en charge 855 branchements pour un coût de 641 250 euros (Véolia en financera 600 480). Au regard de ce qui venait d'être dit, il aurait été de bon aloi de donner une échéance pour la fin de la réalisation de ces travaux, mais rien n'a transpiré... Ainsi, Véolia est protégé puisque la collectivité s'est engagé à ne procéder à aucun recours !

- A cela s'ajoute l'absence de la mise en place d'une commission consultative des services publics. Eric Vuillemin a décidément un gros souci avec la démocratie... La prolongation d'un an des contrats actuels que les élus communistes ont demandé et obtenu est à saisir pour travailler l'hypothèse d'un retour en gestion publique et transparente de l'eau et de l'assainissement. Elle éviterait des pratiques scandaleuses qui sont à bannir, car la collectivité a bien été abusée.

20/04/2013

LE RS10 AU COEUR DU DEBAT MUNICIPAL


Lors du dernier conseil, le vote d'une subvention à la section équitation du RS10 en échange d'une activité pour des élèves de niveau élémentaire a provoqué un débat sur la situation du club.

- Cette subvention permet une amélioration de la situation financière alors qu'à ce jour, l'avenir même du club pourrait être remis en cause. Parmi les causes, le remboursement d'un emprunt pour la construction des bâtiments du cercle hippique. Rappelons que si celui-ci est supporté par le club, la structure sera entièrement propriété de la ville une fois payée.

- C'est pourquoi, Joë Triché a proposé la mise à l'étude d'une reprise de cette charge par la commune. Cette proposition, si elle suppose que la ville possède un nombre de garanties sur la gestion de la section, n'est en aucun cas une volonté de municipaliser le cercle hippique comme avancé trop hâtivement par certains. Pour le maire, cela n'est pas utile, le déficit actuel du RS10 n'est pas catastrophique et le travail de ses dirigeants doit permettre une restructuration salutaire. Selon lui, un cercle hippique bien géré peut être équilibré financièrement en multipliant les activités. Il s'est dit « très confiant dans le redressement de l'activité équitation ». Pourtant, comme l'a rappelé Rolande Barthélémy, le club va devoir ces prochains mois acheter une fumière et ainsi accentuer encore ses charges. Alors, comment sortir des problèmes financiers ?

15/04/2013

3 NOUVELLES CLASSES A L'ECOLE MIGNONNETTE

Préalablement au conseil municipal, la Fédération des conseils de parents d'élèves avait écrit au Maire concernant la construction annoncée de trois classes à l'école Mignonnette.

- En effet, fin mars 2013, les parents d'élèves ont appris officieusement la présentation du projet sans concertation. Ce sont ensuite leurs enfants qui les ont informés que trois arbres allaient être abattus. Malgré les demandes répétées au conseil d'école et en mairie, ils déplorent l'absence d'informations et de discussions. Le 8 avril, une délégation s'est rendue à la mairie pour plus de détails sur ces travaux mais madame Lucas, trop pressée, n'a répondu que partiellement à leurs demandes. Une confusion est née suite aux propos contradictoires de madame Lucas et de la responsable du service enfance et jeunesse. Une réunion relative à la présentation du projet des 3 nouvelles classes devaient avoir lieu un midi, elle a été refusée par les parents pris par leurs obligations familiales et professionnelles. La FCPE et les parents d'élèves seront-ils rassurés par le conseil municipal ?

- Il est question d'une future présentation pour eux prochainement mais nos élus ont tranché : « les parents ne peuvent rien apporter d'autre ! » Et bien sûr, malgré la demande de Joë Triché, la possibilité de laisser s'exprimer la présidente départementale de la FCPE, présente au conseil municipal, a reçu un « non, non, non, non » du démocrate Vuillemin... N'était-ce pas lui qui quelques minutes auparavant criait « qu'on ne vienne pas me reprocher le manque de concertation, c'est faux » ? Toujours est-il que les travaux s'élèveront à 600 305 euros hors taxes, le cabinet Lenoir étant maître d'oeuvre de l'opération. Le bâtiment, avec trois classes, bureau de direction et sanitaires sera implanté parallèlement à la rue Mignonnette. Une véritable cour maternelle sera aménagée et l'accessibilité handicapés du bâtiment principal assurée.

13/04/2013

LA DROITE DEJA EN CAMPAGNE POUR 2014


Le conseil municipal du 11 avril  avait un parfum de campagne électorale à travers la venue de trois cabinets d'architectes pour dévoiler les projets de piscine, maison de santé et de trois classes à l'école Mignonnette. Autant de sujets qui tombent à pic pour la droite locale à moins d'un an des municipales.

PROJET DE PISCINE JEAN MOULIN 
 - C'est le cabinet Octant qui se présenta tout d'abord pour le projet de piscine municipale sur la colline des Hauts-Buissons. Caractéristiques techniques, différents plans et surfaces, nos élus savent tout ! L'équipement doit comporter en principe un bassin principal de 6 couloirs, des gradins de 50 places, un bassin petite enfance de 30 m2. L'option bassin complémentaire d'initiation et de loisirs de 130 m2 a été retenue, scellant le sort du dispositif de fond mobile précédemment promis. Un espace détente et bien-être comportera  un Spa, un hammam et des "douches détente" pour 250 000 euros hors taxes. Pour couronner l'ensemble, la vidéo-surveillance sera de la partie !
Coût total de la structure : 7 284 905 euros pour une pose de la première pierre le 15 novembre 2013.

10/04/2013

EAU ET ASSAINISSEMENT : QUEL CHOIX DE GESTION POUR ROMILLY ?


Gestion privée ou gestion publique de l'eau et de l'assainissement ? La question mérite une étude alors que notre ville doit renouveler ses contrats d'exploitation du réseau avec Véolia qui arrivent à terme en 2014.

- Le PCF a réuni plus de 50 personnes sur la problématique mardi soir à l'espace Gaston  Monmousseau, autour du conseiller général Joë Triché, de Christophe Lime, Maire-adjoint de Besançon chargé de l'eau et de l'assainissement, et de Pierre Mathieu, Vice-président du Conseil régional. A Romilly, le prix de l'eau n'en finit pas d'atteindre des sommets, Eric Vuillemin et son équipe ont « matraqué » les usagers en augmentant la part communale de la taxe sur l'eau potable de 333%, et la part communale de la taxe sur l'assainissement de 201%. L'alternative publique, placée sous contrôle citoyen, peut apporter des réponses viables et responsables. L'expérience le démontre : ce type de gestion permet de baisser les prix et une meilleure qualité, dans une logique d'avancées écologiques, malgré l'action des opérateurs privés qui tentent par divers moyens de le discréditer.

01/04/2013


L'EDEN, CINEMA TOUJOURS EN DANGER !

Annoncé initialement pour la fin de l'année 2012, le multiplexe sur la zone de la Belle-Idée n'a jamais été construit en raison de la mobilisation de la population romillonne très opposée au projet. 

- Une telle initiative signerait l'arrêt de mort du cinéma communal « L'Eden ». Pourtant, si la gestion de l'établissement culturel est actuellement assurée par la ville de Romilly, le duo Guy Allart (président de la Communauté de communes) et Eric Vuillemin (maire de Romilly), continue d'afficher ouvertement son intention de le fermer définitivement pour s'effacer en faveur d'un multiplexe. En effet, lors du conseil communautaire du 29 mars, une délibération a été adoptée pour permettre la vente à une société d'investissements immobiliers, SOPIC NORD, d'une parcelle de 128 500 m2 sur la tranche 2 du parc de la Belle-Idée.

- Dans cette parcelle, 10 000 m2 sont réservés pour réaliser un multiplexe. A genou devant les promoteurs, Allart-Vuillemin et leurs acolytes ont offert le terrain au prix incroyablement bas de 10 euros le m2. L'exigence du retrait définitif de ce projet est d'ores et déjà de mise, nous ne laisserons pas étrangler notre cinéma « L'Eden » et ses vertus sociales, culturelles et économiques. Et comme au niveau national, plusieurs projets ont été rejetés parce qu'ils mettaient en péril les cinémas alentours, ce qui est possible ailleurs le sera à Romilly.
Dany Bouteiller