07/02/2013

RYTHMES SCOLAIRES : PAS AVANT 2014 A ROMILLY

L'aménagement du temps scolaire des écoles maternelles et primaires a été repoussé à 2014 par le conseil municipal. 

- Les rythmes font l'objet de propositions d'évolution de la part du Ministre de l’Éducation Nationale et Romilly n'a pas pris le temps pour la nécessaire concertation et la mise en cohérence que la réforme implique. Éric Vuillemin a évoqué trop d'incertitudes sur cette question alors que Marie-Thérèse Lucas affirmait que cette mesure était approuvée par tous les directeurs des écoles romillonnes. Est-ce bien vrai ???C. Maitrot a soutenu le projet pour une école actuellement « en crise » alors que le primaire est « important ». Il soutient la scolarisation des moins de 3 ans. L'adjointe à l'éducation a souligné qu'un travail est effectué en ce sens, mais a oublié (?) de mentionner qu'il n'avait été entrepris que pour répondre aux obligations légales.

- Joë Triché s'est interrogé sur le coût annuel de 150 000 euros évoqués pour répondre à cette réforme à Romilly, soulignant le manque évident d'informations distillées par la municipalité. Le projet est flou selon l'élu communiste puisqu'il réaffirme l'ouverture aux arts et à la culture sans savoir ce qui sera réalisé. Les multiples choix possibles pour les communes risquent d'entraîner l'inégalité entre les enfants. D'autre part, la réforme doit s'accompagner d'une refonte des programmes et d'une formation continue adaptée. Le manque de concertation a amené le groupe communiste et partenaires à s'abstenir sur la question.

- Sollicitée par ailleurs, Béatrice Bergeron, la présidente départementale de la Fédération des Conseils des Parents d’Élèves, a regretté l'inaction de la municipalité sur un projet sérieux et connu depuis plusieurs mois. Tout est reporté au maximum, ce qui est un mauvais choix politique. Éric Vuillemin calque ses décisions sur celles du Président du Conseil Général de l'Aube. Pour madame Bergeron, le projet doit être mis en place avec des moyens humains et financiers conséquents, la transparence est indispensable, ce qui n'apparaît pas à Romilly.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout les Directeurs d'école d'accord avec Lucas sur la question ? C'est un sacré mensonge

Anonyme a dit…

Fermeture de 26 classes à la rentrée dans l'Aube

Anonyme a dit…

Sur cette question, le socialiste Guérin à voté avec la droite.

Anonyme a dit…

Pas sur la fermeture des classes mais sur le fait de repousser à 2014 les nouveaux rythmes. Moi, je pense qu'il a eu raison car Romilly a pris un retard considérable sur cette question et l'acceuil dans les bonnes conditions en était impossible

Anonyme a dit…

« La semaine de quatre jours est unanimement rejetée »

Faux : c’est le contraire. Les conseils d’école lorsqu’ils sont consultés la plébiscitent !

Anonyme a dit…

Comment se fait-il selon vous qu’aucune étude ne soit publiée pour comparer les académies de Toulouse (sur 5 jours depuis 25 ans) et de Lyon (sur 4 jours depuis 25 ans) ?

Anonyme a dit…

Le ministère s’appuie sur le nombre de jours de classe en France plus faible que la moyenne de l’OCDE pour ajouter 36 mercredis sans compensation salariale. Pourquoi ne pas avoir pris plutôt le nombre d’heures de classe, bien supérieur en France, pour revenir à des journées de 5h00 sur une semaine de quatre jours ?

918 – 782 = 136h par an soit environ 4 h par semaine. Ce calcul montre que la semaine de quatre jours de cinq heures est conforme à la moyenne de l’OCDE !

Anonyme a dit…

ce n'est pas là le problème de fond " 4 jours ou 4jourset demi"

ce sont les programmes en primaires qui sont trop chargés...
on en demande trop aux élèves.
Allons à l'essentiel lire, écrire compter et arrêtons de se cacher derrière de beaux sigles.
Prenons le temps de leur apprendre les bases.

passer à 4jours et demi augment le temps de présence dans les écoles pour nos petits écoliers.
Et oui, car ils vont faire des activités dans leur école en plus du temps scolaire.

C'est surtout pour se calquer sur les horaires des parents que cette réforme est mise en place.


on ne regarde en rien le rythme des enfants mais celui des parents...

c'est honteux

Anonyme a dit…

Soumettre les enfants de trois ans et de dix ans aux mêmes horaires est une absurdité. C’est pourtant ce qui est prévu. Le pic d’attention de fin d’après midi tant vanté par les chrono-biologistes n’est pas exploité. Dommage… Le manque de sommeil, véritable fléau pour les apprentissages, n’est pas traité. Le coucher tardif qui existe sur quatre jours continuera sur cinq.

Anonyme a dit…

La semaine à l’allemande (classe le matin, activités l’après-midi) est en recul outre Rhin où les femmes refusent de plus en plus le statut de mère au foyer obligatoire : la semaine française y est portée en modèle. Alors, qui est archaïque ?

Anonyme a dit…

La présence accrue des municipalités dans les PEDT accentuera les inégalités entre communes riches et communes pauvres. La République a-t-elle vocation à reculer encore et toujours ?

Anonyme a dit…

Parce qu’aucune profession ne peut accepter de travailler plus pour gagner moins, il est scandaleux que les enseignants de ce pays soient traités comme des sous salariés. Le mépris est consommé : smicardisation depuis 20 ans, déclassement en « profession intermédiaire » des PE ; ce n’est plus du mépris, on est dans l’injure publique !

Et que dire du temps infini qu’il faudra consacrer à la gestion, l’organisation, l’évaluation, la régulation de ces temps périscolaires qui réclament de fait une collaboration serrée de tous les acteurs…

Anonyme a dit…

Le 12 février, personne ne doit manquer.

Retrait du décret « rythmes scolaires », négociations et intégration de la question des rythmes dans une réflexion de fond plus vaste et plus ambitieuse !

Anonyme a dit…

oui, on prend les instituteurs pour des pions. il faut que ce soit eux et les enfants qui s'adaptent aux horaires des parents et qui se plient à la volonté des maries pour l'organisation des activités périscolaires.

cela va créer des inégalités effectivement.

il faut faire attention aux rythmes de l'enfant. ne pas faire n'importe quoi.