14/02/2013

LES AUTRES QUESTIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

- La taxe d'habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe sur les propriétés non bâties, les cotisations foncières des entreprises n'ont pas subi de variation de taux d'imposition pour 2013.
- Adoption du budget primitif 2013 portant sur les interventions économiques. Il s'équilibre à 964 000 euros (dont 432 790 euros de charges financières).
- Adoption du budget primitif 2013 portant sur le service de l'eau à hauteur de 361 950 euros ( 50 000 euros de charges financières).
- Adoption du budget primitif 2013 sur le cinéma Eden (458 600 euros). Les charges de personnel sont de 110 000 euros. 75 000 euros seront affectés pour la réfection de la salle Lelouch. Attendons maintenant la subvention des travaux d'investissement.
- Retrait de délégation de C. Rouge du comité de jumelage (remplacé par J.M. Berthier) et par Annie Herszkowicz au conseil d'administration de la MJC.
- Vente d'une partie de la Rue du Gué de la Rigole à un riverain (68 m/2 à 45 euros l'unité).
- Transfert d'office dans le domaine public communal des parties restantes privées de la rue de l'Union.
- Acquisition d'emprises auprès d'Aube-Immobilier et de l'Association Diocésaine de Troyes en vue d'un réaménagement de l'accès à l'école Romain-Rolland.
- Rétrocession à la commune des espaces communs de la rue Courtils Laurent, des voiries du lotissement des Hauts-Buissons.
- Dénomination des 5 voies desservant la parc de l'aérodrome : Georges Pompidou, Robert Galley (n'y voyez rien de politique...), André Malraux, Jean Kilisky, Maryse Bastié.
- Réalisation en régie d'un pigeonnier contraceptif au parc de la Béchère. Il s'agira d'en construire un et de retirer les œufs régulièrement. Il sera grillagé avec 50 spécimens. Une fois acclimatés, les espèces seront relâchés et attireront les congénères pour revenir y nicher définitivement.
- Les salles municipales pourront être louées en semaine aux particuliers de 18 h à 23 h.
- Attribution d'une subvention exceptionnelle à l'association action catholique des enfants, 100 euros, pour la participation à la manifestation du marché de Noël 2012, à l'association pour la pêche et le milieu aquatique (1 232 euros).
- Adoption du règlement intérieur du Cinéma Eden, fixation des tarifs de nouvelles confiseries, et de la vente des affiches de films au sein de la structure.
- Création d'un emploi de gardien de police municipale pour pallier un départ au sein des services.
- Par ailleurs, le maire a décidé une nouvelle hausse des tarifs pour la restauration scolaire et périscolaire.
- Electrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes : un rendez-vous ministériel regroupant divers représentants de collectivités s'est déroulé fin janvier. Si Eric Vuillemin et Guy Allart n'y ont pas été nécessaires, le projet d'électrification de la ligne SNCF Paris-Troyes a été confirmé. La mise en service est prévue pour 2017. Les Présidents des conseils généraux de l'Aube et de la Haute-Marne, les maires de Troyes, Chaumont, Nogent-sur-Seine, le Président du Conseil régional Jean-Paul Bachy et Pierre Mathieu ont unanimement demandé le maintien du statut national de la ligne, la préservation du niveau de dessertes actuel, le renouvellement prochain du matériel.
- Future piscine : « Nous avançons bien » a indiqué Eric Vuillemin. Présentation d'un avant-projet détaillé en juin. A suivre...
- La rocade nord sera opérationnelle en septembre 2015 sauf impondérables alors que pour la rocade sud, ce sera « peut-être » en 2025.
- Un nouveau point sur le reclassement de la friche Sorotex est en cours, ce projet annoncé préalablement finalisé se fera d'après le maire par tranches. Quand ?

07/02/2013

LE BUDGET PRIMITIF ADOPTE... PAR LA DROITE

L'adoption du budget primitif est toujours un moment fort au conseil municipal. 

- Denys Prieur, l'adjoint aux finances, s'est félicité de ne pas recourir à de nouveaux emprunts. Stratégie politicienne ? Réelle volonté ? Impossibilité dans une ville déjà trop endettée (à hauteur de 1462 euros par habitant) ? Sans doute un peu des trois à la fois. Le budget est équilibré à 24 361 450 euros. La promesse de baisse des impôts, chère au candidat Vuillemin en 2008, est oubliée. Les charges à caractère général sont en hausse de 6,49% (Maison de la justice et du droit, aire d'accueil des gens du voyage, vidéo surveillance notamment). Le gel des dotations de l’État reste d'actualité alors que les charges financières seront renégociées avec Dexia, il n'est pas question de payer de tels intérêts a promis le maire. L'investissement (5 473 895 euros) portera principalement sur la nouvelle piscine, les aires de jeux, la piste cyclable, l'achat d'une roulotte et d'une calèche. 882 200 euros seront affectés à la voirie, l'enfouissement et la réfection de la chaussée. 447385 euros seront dévolus à des projets de Requalification Urbaine, 120 000 euros à l'extension de la vidéo surveillance, 91 500 euros à l'urbanisme, aux espaces verts et à l'environnement. 2 279 870 euros des recettes sont espérés en subventions d'investissement, 659 000 euros en dotations et fonds propres, 831 760 euros en cessions immobilières.

- Pour Claude Maitrot, la politique de la commune ne répond pas aux intérêts de la population. La paupérisation s'accroît entraînant drogue, alcoolisme, violences conjugales, incivilités qu'il serait bon « d'anticiper ». Si la vigilance n'est pas de mise, Maitrot promet la montée des bandes, du communautarisme et autres... l'intégration républicaine est une nécessité. Et puis, les bailleurs sociaux ne font-ils pas la publicité de Romilly dans le 93 ? Trop de liberté leur est donnée ! Tous ces facteurs font le lit du Front National. C'est d'ailleurs à se demander si ce n'est pas chez ce parti nauséabond que Claude Maitrot puise ses arguments !

- Joë Triché a souligné que toutes les collectivités évoluaient dans un contexte de crise, chômage en hausse et difficultés accrues pour la population. La financiarisation à outrance ne peut que développer ces fléaux. Alors que cette situation devrait être prise en compte, la politique de l’État ne change pas, nous restons prisonniers du traité budgétaire européen. Selon le conseiller général communiste, le débat doit être tourné vers la population à un an des élections municipales. Enfin, il a insisté sur la baisse de la population qui va entraîner une baisse des recettes. De son côté, Henri Guérin a répété son opposition à l'extension de la vidéo surveillance.
Dany Bouteiller

RYTHMES SCOLAIRES : PAS AVANT 2014 A ROMILLY

L'aménagement du temps scolaire des écoles maternelles et primaires a été repoussé à 2014 par le conseil municipal. 

- Les rythmes font l'objet de propositions d'évolution de la part du Ministre de l’Éducation Nationale et Romilly n'a pas pris le temps pour la nécessaire concertation et la mise en cohérence que la réforme implique. Éric Vuillemin a évoqué trop d'incertitudes sur cette question alors que Marie-Thérèse Lucas affirmait que cette mesure était approuvée par tous les directeurs des écoles romillonnes. Est-ce bien vrai ???C. Maitrot a soutenu le projet pour une école actuellement « en crise » alors que le primaire est « important ». Il soutient la scolarisation des moins de 3 ans. L'adjointe à l'éducation a souligné qu'un travail est effectué en ce sens, mais a oublié (?) de mentionner qu'il n'avait été entrepris que pour répondre aux obligations légales.

- Joë Triché s'est interrogé sur le coût annuel de 150 000 euros évoqués pour répondre à cette réforme à Romilly, soulignant le manque évident d'informations distillées par la municipalité. Le projet est flou selon l'élu communiste puisqu'il réaffirme l'ouverture aux arts et à la culture sans savoir ce qui sera réalisé. Les multiples choix possibles pour les communes risquent d'entraîner l'inégalité entre les enfants. D'autre part, la réforme doit s'accompagner d'une refonte des programmes et d'une formation continue adaptée. Le manque de concertation a amené le groupe communiste et partenaires à s'abstenir sur la question.

- Sollicitée par ailleurs, Béatrice Bergeron, la présidente départementale de la Fédération des Conseils des Parents d’Élèves, a regretté l'inaction de la municipalité sur un projet sérieux et connu depuis plusieurs mois. Tout est reporté au maximum, ce qui est un mauvais choix politique. Éric Vuillemin calque ses décisions sur celles du Président du Conseil Général de l'Aube. Pour madame Bergeron, le projet doit être mis en place avec des moyens humains et financiers conséquents, la transparence est indispensable, ce qui n'apparaît pas à Romilly.

04/02/2013

LE DOSSIER CYCLEUROPE S'INVITE AU CONSEIL MUNICIPAL

La triste actualité économique de notre ville ne pouvait pas, logiquement, être évitée au conseil municipal du 2 février. Le dossier Cycleurope occupa une partie des débats, 21 emplois seront prochainement supprimés.

- C'est le maire qui lança le sujet en se voulant rassurant, après avoir fait le point avec les dirigeants de l'entreprise. Si Cycleurope possède deux sites à Machecoul (44) et à Romilly, le premier a été mis en redressement judiciaire et deux offres ont été déposées pour la reprise, dont l'une émanant de l'enseigne Intersport. Il rappela que l'entité immobilière avait été rachetée par le conseil général de l'Aube au cours de la dernière décennie, geste salvateur selon lui. D'après Eric Vuillemin, aucun emploi productif ne sera touché à Romilly et ce sont les déficits accumulés depuis quelques années qui expliquent la suppression des 21 en cause. La production doit rester à Romilly, le vélo électrique apportant un travail conséquent. Les actionnaires entendent poursuivre l'investissement dans notre ville !

- Claude Maitrot a souligné l'optimisme de mauvais aloi du Maire relatif à la santé de l'entreprise lors d'une réunion publique (méconnaissance?), lui reprochant de médiatiser les rares petits succès économiques de notre ville par ailleurs. Il soutiendra toute action qui sera engagée par les syndicats et partage l'inquiétude des salariés. Joë Triché a regretté que Cycleurope se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente, la question de fond demeurant la pérennité du site puisque les mesures anti-dumping sont tombées en 2010. La « libéralisation » du marché entraîne la plus grande vigilance. La délocalisation est de mise dans la production, le groupe Grimaldi étant présent dans 47 pays, ce qui inquiète les salariés et leurs syndicats. Le potentiel existe cependant et tout doit être fait pour produire français. Le Conseiller général communiste a regretté que les salariés représentent une fois de plus la « variable d'ajustement » avant de conclure en invitant toutes les parties à travailler ensemble. Grimaldi ne cherche-t-il pas tout simplement à accroître ses profits en organisant de nouvelles délocalisations ? Un moratoire sur les 21 licenciements est une exigence.