17/12/2012

LA VILLE ET DEXIA : UNE FIN DEVANT LES TRIBUNAUX ?

Le débat sur les orientations budgétaires 2013 au conseil municipal a démontré une fois de plus les difficultés auxquelles les villes comme Romilly sont confrontées.

- La situation économique et sociale ne cesse de se dégrader, causant la précarité pour les familles qui n'est pas sans répercussion dans la préparation des budgets. Les dotations de l'Etat sont gelées et vont bientôt décroître alors que les demandes augmentent de la part de la population et que les transferts de charges se multiplient. Notons la diminution des charges de personnel de près de 700 000 euros à Romilly, se traduisant par la suppression de plus de 25 postes au sein des services communaux.

- Décidément, c'est un rôle de coupeur de têtes que joue cette municipalité, une volonté sans doute couplée de problèmes financiers, la ville étant endettée de 32 millions d'euros. Le remboursement des emprunts est revenu dans l'actualité, il génère des charges financières qui pèsent lourdement dans les budgets. La sécurisation des « emprunts toxiques » s'achève au 31/12/2012, quelles seront les conditions de remboursement pour 2013 ? Un médiateur cherche « une solution » avec la banque Dexia, en compléments des faibles mesures gouvernementales sur le sujet. Le maire a d'ailleurs proposé d'assigner Dexia en justice pour défaut de conseil. Cette action permettrait une meilleure négociation au cours du premier semestre 2013 selon lui. Les frais financiers relatifs aux « prêts toxiques » représentent moitié de la hausse de ce poste.

- Joë Triché et Henri Guérin ont approuvé une éventuelle action en justice, le conseiller Communiste l'avait d'ailleurs conseillée dès le début du débat sur cette question. Quant à Christophe Latrasse, il a souligné, non sans raison, qu'une nationalisation des banques accompagnée d'une nouvelle gouvernance, éviterait des frais exorbitants aux communes. Des frais qui, in fine, sont payés par le contribuable dans le même temps où leur poids est la cause de compression de personnel. La double peine ni plus, ni moins !

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Romilly n'est pas la première ville a attaqué DEXIA,on verra le résultat...

Anonyme a dit…


Plusieurs dizaines de recours en justice visant Dexia ont été déposées jusqu'ici par des collectivités locales mécontentes des caractéristiques des prêts qui leur ont été consentis par la banque franco-belge.
A ce jour, aucun de ces recours n'a abouti à une décision défavorable à Dexia

Anonyme a dit…



Quelque 57 clients de Dexia crédit local avaient assigné en justice la filiale de la banque franco-belge spécialisée dans le financement des collectivités à fin septembre.

Anonyme a dit…

Dexia a rappelé qu’aucun jugement n’avait encore été rendu sur le fond à ce jour, en considérant l’ensemble de ces contentieux.

Lors d’une audition au Sénat, début juillet, l’ancien administrateur délégué de Dexia, Pierre Mariani, avait fait état d’une trentaine de contentieux et d’un bond des impayés liés aux collectivités.

“A l’heure actuelle, en raison notamment de la spécificité de chaque situation, Dexia n’est pas en mesure de prévoir de manière raisonnable la durée ou l’issue des litiges, de même que leurs éventuelles répercussions financières”

Anonyme a dit…

Aucun élu n'a signé ces emprunts avec un fusil derrière la tête, ils avaient tous un intérêt à le faire. Il est temps de cesser de pleurer et il serait de bon aloi d'assigner les incapables de tous les bords qui ont contracté ces emprunts en justice. Les élus devraient engager leur responsabilité personnel. Sûr que cela éviterait des dérives avec l'argent des contribuables

Anonyme a dit…

Aucun élu de gauche ou de droite ne savait que ces emprunts seraient toxiques.

Anonyme a dit…

Esperons qu'ils n'ont pas fait le même type d'emprunt à titre personnel car sinon, la hotte du Père-Noël sera bien maigre pour leurs enfants...

Anonyme a dit…

Qui serait gêné par ce type de prise en compte ?

Anonyme a dit…

C'est tellement facile, avec le recul, de dire que ces emprunts étaient toxiques.

Combien de mairies les ont contractés ?

Y compris des mairies communistes.

Anonyme a dit…

Et alors ? Quel élu aurait contracté un tel type d'emprunt à titre personnel ?

Anonyme a dit…

C'est malheureusement ce type d'attitude qui alimente le "tous pourris" et qui fait le nid du Front National

Anonyme a dit…

à 14h50 justement des personnes privées ayant contracté ce type d'emprunts, il y en a.
Il semble que vous n'avez jamais entendu parler des subprimes aux EU qui ont ruiné des milliers de particuliers. Idem en Espagne, mais c'est vrai un peu moins en France.

Anonyme a dit…

Je ne savais pas merci du renseignement. JE comprends mieux alors

Anonyme a dit…

La semaine dernière, je suis allé à une interessante réunion relative à la menace qui pèse aujourd'hui sur l'avenir de la ligne feroviaire Paris-Belfort. Notre département est en danger au regard de l'avant-projet de loi de décentralisation et de réforme de l'action publique

Anonyme a dit…

Pourquoi ?

Anonyme a dit…

Si la loi de décentralisation est appliquée, ce serait le retrait pur et simple de l'Etat de nombreuses lignes SNCF. Seules pourraient être conventionnés les services de jour entre des villes de plus de 100 000 habitants situés dans deux régions différentes mais non contigües

Ce serait la fin du statut national de notre ligne. Ce serait au conseil régional de reprendre ces dessertes