30/12/2012

2013 : A VOS (SOU)RIRES CITOYENS

« Il vaut mieux écrire des rires que des larmes, le rire est le propre de l'homme.Vivez joyeux », signait François Rabelais.

- Pourtant, dans notre ville de Romilly-sur-Seine en crise, un chômage accablant, un endettement de 32 millions d'euros, la hausse des taxes et du coût des services, la démolition de la piscine, la mise à mort de l'aérodrome, la mise en péril du cinéma Eden, le souhait d'honorer un collabo au nazisme... Comment ne pas sombrer dans la mélancolie, le désespoir, les larmes ? Comment ne pas laisser cette cruelle folie du pouvoir de l'argent écraser nos rêves, nos envies, nos plaisirs, nos utopies, nos rires, tout cela si bien décrit dans le dernier Costa Gavras ?

- Le créateur de Gargantua qui s'en prenait aux abus des princes et des hommes d'église, en leur proposant une culture populaire, pourrait nous inspirer, avec un autre style, sur la manière de jeter à bas cette suprématie illégitime des nouveaux princes de la finance, des banques, des mafias. Que pourrait nous redonner le (sou)rire aux lèvres ?

- Privilégions le rire de la promesse collective d'un monde meilleur avec le droit à l'éducation, à la santé, au travail, aux loisirs et au sport, au bonheur pour toutes et pour tous. Le rire du mieux vivre ensemble, le respect de chacun, la cohésion sociale, la solidarité, l'éducation, le soutien aux associations.

- Possible, car en faisant fonctionner nos méninges, en multipliant les rencontres, en partageant et confrontant nos expériences, en innovant et en créant la surprise dans nos activités, nous pouvons faire de toutes petites comme de grandes choses, permettant à la flamme de l'espoir de ne pas s'éteindre. Rire, sourire, aimer est le meilleur moyen de montrer que nous existons, pour longtemps et pour de bon !

- A vos sourires Romillonnes et Romillons ! Bonne année 2013 !
Dany Bouteiller

17/12/2012

LA VILLE ET DEXIA : UNE FIN DEVANT LES TRIBUNAUX ?

Le débat sur les orientations budgétaires 2013 au conseil municipal a démontré une fois de plus les difficultés auxquelles les villes comme Romilly sont confrontées.

- La situation économique et sociale ne cesse de se dégrader, causant la précarité pour les familles qui n'est pas sans répercussion dans la préparation des budgets. Les dotations de l'Etat sont gelées et vont bientôt décroître alors que les demandes augmentent de la part de la population et que les transferts de charges se multiplient. Notons la diminution des charges de personnel de près de 700 000 euros à Romilly, se traduisant par la suppression de plus de 25 postes au sein des services communaux.

- Décidément, c'est un rôle de coupeur de têtes que joue cette municipalité, une volonté sans doute couplée de problèmes financiers, la ville étant endettée de 32 millions d'euros. Le remboursement des emprunts est revenu dans l'actualité, il génère des charges financières qui pèsent lourdement dans les budgets. La sécurisation des « emprunts toxiques » s'achève au 31/12/2012, quelles seront les conditions de remboursement pour 2013 ? Un médiateur cherche « une solution » avec la banque Dexia, en compléments des faibles mesures gouvernementales sur le sujet. Le maire a d'ailleurs proposé d'assigner Dexia en justice pour défaut de conseil. Cette action permettrait une meilleure négociation au cours du premier semestre 2013 selon lui. Les frais financiers relatifs aux « prêts toxiques » représentent moitié de la hausse de ce poste.

- Joë Triché et Henri Guérin ont approuvé une éventuelle action en justice, le conseiller Communiste l'avait d'ailleurs conseillée dès le début du débat sur cette question. Quant à Christophe Latrasse, il a souligné, non sans raison, qu'une nationalisation des banques accompagnée d'une nouvelle gouvernance, éviterait des frais exorbitants aux communes. Des frais qui, in fine, sont payés par le contribuable dans le même temps où leur poids est la cause de compression de personnel. La double peine ni plus, ni moins !

10/12/2012

SECOURS POPULAIRE : SOLIDARITE TOUJOURS !

Comme chaque année en période hivernale, le Secours Populaire Français lance sa grande campagne des Pères Noël verts qui, parés aux couleurs de l'espérance, sillonnent les villes pour venir en aide au légendaire Père Noël rouge.

- Leur but est de collecter des jouets, des livres, des colis alimentaires festifs et autres dons divers... sans oublier les sorties, les spectacles, les goûters, les repas. Les plus défavorisés pourront ainsi passer un véritable réveillon de Noël dans la dignité. Les enfants auront la joie de découvrir les présents au pied du sapin. Bénévoles et donateurs ont permis d'égayer 169 244 familles, 155 013 enfants et 18 829 personnes âgées en 2011.

- Le Secours Populaire Français, né en 1945, est une association à but non lucratif déclarée grande cause nationale. Il agit contre la pauvreté et l'exclusion et rassemble des personnes de toute opinion, conditions et origines qui souhaitent faire vivre la solidarité. A Romilly, son implantation revêt une importance particulière et il participe entre autres à la solidarité d'urgence, basée sur l'alimentaire et le vestimentaire.

05/12/2012

DESERTS MEDICAUX, QUELLE REPONSE ?

Le 2 février, le conseil municipal adoptait le projet de construction d'une maison de santé sur le site de l'ancienne piscine, rue Jean-Moulin. 

- Le conseil municipal a autorisé le maire à solliciter une subvention auprès de l'Etat pour 200 000 euros. Ce projet, porté par la droite locale à la demande des médecins libéraux, doit permettre l'implantation de 6 médecins, 6 infirmières, 3 sages-femmes, 4 dentistes, un podologue, deux psychologues et un diététicien. Ne sont-ils pas des praticiens locaux qui transfèrent leurs activités ? Cette façon de faire est-elle la vocation des maisons médicales ?

- Le groupe communiste et partenaires a exprimé au sein de l'assemblée municipale une autre proposition, mais Eric Vuillemin est resté fidèle à son objectif. Un centre de santé pluridisciplinaire municipal serait une autre solution, il aurait l'avantage d'apporter un meilleur service à la population. En effet, en plus des soins, ce type d'établissement déjà expérimenté a prouvé son efficacité concernant la prévention. Romilly aurait les moyens de définir une politique de santé publique en faveur de ses habitants dans un bassin de vie où l'accès à certains soins n'est pas possible. La conception des maisons de santé actuelles n'a pas cet objectif, c'est pourquoi la question mérite d'être une nouvelle fois considérée.