28/11/2012

LES VERTUS DU CINEMA EDEN

Dans la presse locale du 27 novembre, Eric Vuillemin se félicite du succès  de notre cinéma Eden et souligne la hausse de la fréquentation et des recettes depuis sa réouverture en septembre. 

- Il vante ses qualités qui répondent aux besoins de différents publics.Certes, il sera intéressant de suivre l'évolution positive au cours des prochains mois, mais les envolées verbales de monsieur le maire sont la démonstration de l'absolue nécessité de pérenniser définitivement l'établissement.Une fois de plus, la preuve est apportée que ses défenseurs ont raison.

- Toutefois, l'essentiel n'est pas de savoir si la mise en régie municipale permet une meilleure gestion. Il est indispensable de rappeler que son seul objectif est de laisser la liberté à Eric Vuillemin et à la droite locale de fermer le cinéma à terme pour favoriser un promoteur privé qui installerait un multiplexe sur la zone commerciale de la Belle-Idée. D'autre part, Eric Vuillemin n'hésite pas à « arranger » les chiffres, parlant de 40 000 euros versés à l'association Eden au moment où elle gérait l'établissement. La subvention n'était que de 37 000 euros chaque année (75 000 moins 38 000 euros reversés à la municipalité en guise de loyer. Le maire ne dit rien non plus sur les nouvelles charges qui lui incombent pour les dépenses de fonctionnement relatives à l'exploitation.

- Et comment la ville assurera-t-elle le financement du passage au numérique ? Celui-ci, si le cinéma était resté sous gestion associative était couvert par des subventions diverses que la commune ne peut percevoir. Il est à craindre que les ventes de friandises et de pop-corn tant vantées soient insuffisantes pour colmater les brèches...

26/11/2012

DEUX VOEUX ADOPTES AU CONSEIL MUNICIPAL

Décidément, Eric Vuillemin réagit beaucoup plus à la politique nationale depuis la défaite de Nicolas Sarkozy... Lui qui les avait tous refusés depuis 2008 a mis en débat deux vœux au conseil municipal.

- Le premier concerne l'électrification de la ligne ferroviaire Gretz-Troyes. Elle est remise en cause du fait de la conjoncture des finances publiques de l'Etat et de ses priorités budgétaires. C'est pourquoi, les élus romillons demandent le respect scrupuleux du calendrier fixé, l'enquête d'utilité publique et la présentation d'un calendrier de programmation des travaux et de mise en place des crédits. Ce projet conforte le réseau ferroviaire, respecte l'environnement et améliore le service des usagers. L'organisation d'une réunion d'urgence entre les co-financeurs dans le cadre du comité de pilotage est désirée.

- Le second vœu concerne les nuisances sonores et chimiques occasionnées par la mise en œuvre de nouveaux couloirs aériens. Notre territoire est survolé par des avions à beaucoup plus basse altitude depuis deux ans. Un collectif est en cours de constitution et, afin de le soutenir, un vœu du conseil municipal, à l'initiative des élus communistes et partenaires, a été adopté et sera adressé à la Ministre de l'environnement. Il demande l'annulation de l'arrêté du 15 novembre 2011 afin d'assurer le relèvement des altitudes à l'approche des aéroports franciliens et le retour à la situation antérieure. Des propositions présentées en réunions publiques dans le département de la Seine-et-Marne doivent être examinées et expérimentées. L'aéroport de Vatry pourrait être un point d'appui et permettre le désengorgement donc la résolution partielle du problème.

23/11/2012

CONSEIL MUNICIPAL : LES CONTOURS DE LA FUTURE PISCINE

Espérons que ce projet soit le bon ! 

- Après une première promesse de piscine dont le jury de concours avait coûté plus de 150 000 euros à notre ville sans aucune suite, et après le rejet par la droite locale d'une réhabilitation de la piscine Jean-Moulin souhaitée par la population qui aurait coûté moitié moins cher, c'est une nouvelle mouture qui a été adopté au conseil municipal le 19 novembre. 

- Elle serait située sur le secteur des Hauts-Buissons avec un bassin de 25x15 mètres, des gradins accueillant 50 personnes au maximum, un fond mobile sur le bassin principal et un bassin petite enfance de 30 mètres/carré. Le conseil municipal a approuvé le coût des travaux pour 3 740 000 euros (4 480 000 si un bassin complémentaire d'initiation et de loisirs de l'ordre de 130 mètres/carré est installé). La Communauté de communes de Romilly doit apporter une aide de 50% du coût de l'équipement, des parkings et des espaces verts. Elle financera chaque année 50% des dépenses de fonctionnement. La Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson subventionnera l'équipement à hauteur de 300 000 euros, auxquels il convient d'ajouter 28 000 euros chaque année de participation au déficit de fonctionnement. 

- En complément des aides du Conseil général, cela permettra la construction d'un troisième vestiaire collectif. Le conseil municipal de Romilly a décidé de retenir le cabinet Octant Architectures en maîtrise d'oeuvre, les honoraires s'élèveront à 680 000 euros hors taxes... Les travaux doivent débuter à la Toussaint 2013 pour s'achever en 2015. Si un sérieux manque sera comblé suite à la décision politique d'Eric Vuillemin de fermer la piscine Jean-Moulin en 2008, force est de constater que le projet n'est pas à la hauteur des ambitions auxquelles Romilly peut prétendre. Le projet est avant tout scolaire, le sport, la compétition en sont exclus en partie.

16/11/2012

CONTREVERITES ET INTOXICATION : E. VUILLEMIN DESHONORE SA VILLE

Lors du dernier conseil municipal, Eric Vuillemin indiquait que l’opération de rachat du « Pavillon bleu » (partie du cinéma Eden) avait coûté 1,3 million d’euros à la ville au début des années 1980. 

- De premier abord, cette somme paraît colossale pour un bâtiment de la sorte. Mais en fait, Eric Vuillemin a menti et il le sait. Cette attitude est inadmissible de la part d’un maire dont la probité doit être irréprochable. En effet, il a caché que cette somme avait permis d’acheter le Pavillon bleu (ancien dancing), mais aussi la licence IV de débit de boisson autorisant la vente d’alcool, la pavillon où résidait l’ancien gérant et surtout de réaliser tous les travaux et aménagements de la salle Lelouch et du hall d’exposition.

- Ce comportement n’est pas anodin, Eric Vuillemin reprend comme il le peut, aussi maladroit soit-il, un anticommunisme (Maurice Camuset dirigeait la ville à l’époque) de la droite réactionnaire vieux de plus de 50 ans. En 1983, cette même droite accusait la municipalité de vouloir réaliser un cinéma « en or » pour y passer des films « marxistes »(les coupures de presse de l’époque en attestent). Fidèle à cette absurdité, Eric Vuillemin, tout aussi rétrograde et archaïque, a décidé de le casser pour livrer son potentiel commercial à un promoteur privé.

- La population ne laissera pas faire. Depuis 1984, le cinéma Eden a accueilli 1,8 million de spectateurs et des dizaines de milliers d’autres personnes ont visité les multiples expositions. Eric Vuillemin, au lieu d’adopter des attitudes politiciennes ridicules, serait mieux inspiré de lancer, pour notre ville, des projets d’une telle envergure et promis à une telle réussite.
Dany Bouteiller

09/11/2012

MUNICIPALES 2014 : LE PCF POUR UN PROJET ALTERNATIF A LA DROITE

Après plus de 4 ans et demi de gestion de la droite à Romilly, le PCF et ses élus au Conseil municipal ont tenu une conférence de presse  jeudi 8 novembre. Un bilan accablant.

- Ce fut tout d'abord l'occasion de dresser un bilan sans concession contre l'équipe Vuillemin. Plus de 1 500 romillons souffrent du chômage, en constante progression ces dernières années, ce qui aggrave les conditions de vie d'un nombre croissant de familles. La situation chez Cycleurope est préoccupante puisque le site de Machecoul est en redressement judiciaire avec recherche d'un repreneur et à Romilly, une vingtaine d'emplois a été supprimée dernièrement, le personnel ne travaillant plus que 28 heures par semaine. Ne va-t-on pas demain expliquer aux salariés qu'il faut adapter l'effectif au carnet de commandes ? Austérité et délocalisations sont néfastes pour notre industrie et l'emploi.

 - D'autre part, où sont les 250 emplois promis sur le parc de l'aérodrome ? A part le Coq Sportif, les implantations réalisées sur notre ville sont des transferts d'activités venant de communes proches et ce type d'opération ne donnera pas de travail aux chômeurs. Ajoutons qu'en ne remplaçant pas les départs à la retraite du personnel communal, nos décideurs privent les chômeurs d'emplois. L'échec de la municipalité sur cette question est patent !

- La promesse de baisser les impôts locaux de 4,5 millions sur le mandat de 2008-2014 ne sera pas tenue non plus. Les taxes communales sur l'eau potable et sur l'assainissement ont considérablement augmenté... à l'image de l'endettement de la ville. Capital emprunté et intérêts à rembourser représentent une dette de 4 600 euros par habitant.

- Par ses choix, la droite a privé la population, la jeunesse, de piscine depuis 2008. La maire en annonce une à l'horizon 2015 pour 7 millions d'euros alors qu'une réhabilitation était estimée à 3 millions. Elle est prévue à minima, sans plongeoir, avec l'accueil de 50 spectateurs au maximum, ce qui interdit certains types de compétitions sportives. Des économies auraient aussi pu être réalisées avec la création de la pépinière d'entreprises et le transfert de pôle-emploi dans les ex-locaux d'Olympia.

- Au chapitre du passif de la droite, l'arrêt des activités aéronautiques a mobilisé plusieurs milliers de personnes. Pour se justifier, Guy Allart et Eric Vuillemin avait annoncé un projet d'implantation industrielle d'ampleur qui n'a jamais vu le jour. Comment ne pas condamner les transferts d'activités su cœur de la ville vers la zone de la Belle-Idée, fragilisant l'attractivité du centre-ville qui souffre déjà du chômage ? La survie de l’Éden inquiète et mobilise les habitants de Romilly, son comité de défense a rassemblé des milliers de personnes par voie de pétition et des centaines d'autres lors d'initiatives diverses. Ce combat a permis d'éviter la disparition jusqu'alors, il est indispensable qu'il se poursuive pour la défense du patrimoine de notre ville et afin d'éviter l'ouverture d'un multiplexe. Le PCF demande qu'un appel d'offres soit lancé afin de permettre l'examen de plusieurs candidatures de pôle ludique sans multiplexe mais avec une autre « locomotive », comme en 2007. Sur ce dossier Guy Allart et Eric Vuillemin n'ont pas été capables de faire appliquer les engagements pris à cette époque.

- Durant ce mandat, il a été question de supprimer les études surveillées dans les écoles primaires, de vouloir baptiser le quartier du Nouveau Romilly du nom d'un ancien collaborateur au régime nazi, sans oublier les attaques contre la vie associative, notamment le RS10. Sur ces différents dossiers, le maire et son équipe ont dû faire machine arrière devant les mobilisations. En matière de voirie, de réfections des trottoirs, d'espaces verts, d'aménagement de la Béchère, nous nous félicitons que ce qui a été réalisé se rapproche du programme électoral de la gauche en 2008 sur ces questions.

- La police municipale coûte chère alors qu'il appartient à l’État d'assurer la sécurité sur son territoire et Joë Triché a affirmé qu'il n'aurait pas demandé, en tant que maire, 200 000 euros à l'APAJH pour l'acquisition des terrains permettant la réalisation du foyer pour handicapés. Pour toutes ces raisons, à 17 mois des élections municipales, le PCF lance un appel à la population et aux forces de gauche pour construire à travers un débat citoyen, un projet alternatif à la politique de la droite. Celle-ci sait que ces futures élections seront pour elle périlleuses si l'on se réfère aux différents scrutins qui ont eu lieu à Romilly depuis 2008. Ce qui s'est passé en à cette époque ne doit pas se reproduire en 2014. Le PCF se dit prêt à y travailler avec d'autres car la gauche ne part pas de rien, PCF-PS-MRC n'ont-ils pas réalisé 40% puis 46% sur leur projet en 2008 ?

- Parce qu'il a les yeux tournés vers l'avenir, vers les intérêts de la population et de la ville, le PCF lance dès à présent le débat autour de quelques dossiers, à savoir la reconstruction du moyen séjour à l'hôpital, le retour de la gestion publique de l'eau potable et de l'assainissement, la mise à l'étude de l'installation d'un commerce de proximité dans le quarter de Lion, la sécurité routière, la déviation sud (ex-RN19) où un projet de tracé est à l'étude au Conseil général.