29/09/2012

LE PROJET DE MULTIPLEXE EST-IL MORT ?

Et si le cinéma Éden avait rouvert ses portes de manière définitive la semaine dernière ?

- Certes, il reste encore les intentions malveillantes de messieurs Vuillemin et Allart qui ont repris la structure en régie municipale avec l'intention de le fermer quand bon leur semblera. Ils souhaitent offrir à un promoteur privé les 65 000 spectateurs qu'il générait chaque année.

- Oui, mais... lors des questions diverses du conseil communautaire de ce jeudi, Guy Allart a avoué que Thierry Reverchon, le premier promoteur intéressé par le pôle ludique, avait jeté l'éponge. Quant à M. Aubry, un instant pressenti dans le rôle de remplaçant, il n'a pas donné d'autres suites. Aujourd'hui, plusieurs promoteurs manifesteraient un lointain intérêt, mais aucun projet n'est concret.

- Plus que jamais, la bataille menée par les défenseurs du cinéma Éden est en passe de connaître la réussite. Plus de 1 100 personnes se sont pressées pour sa réouverture démontrant tout leur attachement pour l'établissement culturel aux grandes vertus. Au cours de cette semaine, l'Association de Défense du Cinéma Éden a enregistré plusieurs dizaines d'adhésions. Elle a été accueillie favorablement devant le cinéma depuis qu'il fonctionne à nouveau. La mobilisation doit s'accentuer encore et, demain, il n'est plus illusoire de penser que le projet de multiplexe sera définitivement enterré. L’Éden vaincra, l’Éden vivra !

24/09/2012

LES JEUNES, OUBLIES DE LA SANTE PUBLIQUE


Les jeunes ont des besoins spécifiques, ils doivent être accueillis, informés, soignés sur les questions de la sexualité, de la contraception, du mal-être...

- La politique de santé à leur égard va mal puisqu'aujourd'hui, la recherche du profit supplante le soin aux patients. En 3 ans, l’État a diminué les financements des espaces santé jeunes de moitié (moins de 5 millions en 2012 contre 9,7 millions en 2008). Ils sont tous concernés. La médecine libérale ne leur est pas adaptée et il y aurait plus d'un million de jeunes en situation de mal-être, souvent en rupture de lien social et familial, abandonnés.

- Du côté de la médecine scolaire, la situation n'est guère plus reluisante. Une pénurie qui touche aussi la pédopsychiatrie. Il y a des jeunes qui passent à côté de soins, la précarité déstabilise et entraîne des difficultés qui se répercutent sur le mental. Les étudiants ne sont pas épargnés, seuls 32% ont bénéficié d'une visite médicale dans le cadre de la médecine préventive. Et puisqu'on crée une génération qui ne recourt pas à la prévention, nous risquons à moyen terme une crise sanitaire.

- Le problème d'autonomie financière accroît les obstacles : un jeune trouve son premier emploi en moyenne à 27 ans. Beaucoup se retrouvent dans des structures tels les Restos du cœur ou dans les dispositifs pour pauvres. Une consultation médicale annuelle gratuite à partir de 16 ans avait été annoncée dans le cadre du « plan santé jeunes » 2008-2010, mais elle n'a toujours pas vu le jour. A part « l'élite » toujours bien traitée, on manque de considération pour les jeunes.

17/09/2012

CINEMA EDEN : ENFIN LA REOUVERTURE !

Après 6 mois de cessation d'activité, les portes de notre cinéma Éden seront de nouveau ouvertes à partir du 22 septembre.

-  Les Romillons et les habitants de notre bassin de vie ont été privés du fait de la suppression de la subvention à l'association qui le gérait. C'est un gâchis dont le maire et sa majorité municipale sont les seuls responsables. En étranglant financièrement la structure, ils ont agi par vengeance envers les opposants à l'hypothétique multiplexe qu'ils souhaitent voir s'installer. La population méritait-elle une punition de la sorte ? Les craintes sur l'avenir de l’Eden demeurent tant que le projet multiplexe n'est pas définitivement écarté. D'ailleurs, son implantation reste un projet flou, mal ficelé. Comment pourrait-il en être autrement ?

- Toutefois, la reprise de la gestion du cinéma Eden en régie municipale n'a qu'un unique objectif pour nos élus : sa fermeture définitive au moment de l'éventuelle ouverture du multiplexe en offrant au promoteur privé les 65 000 entrées réalisées dans notre établissement public. La mise en échec du projet reste cependant probable puisque ce qui a été possible ailleurs peut l'être à Romilly.

- En attendant, le conseil municipal du jeudi 13 septembre a fixé les tarifs du cinéma municipal pour sa réouverture. Le tarif plein sera de 7,20 euros et le tarif réduit de 5,70 euros. Les abonnements contractés avant le mois d'avril 2012 restent valables. Le montant des travaux engagés par la ville durant ces 6 derniers mois a été de 230 000 euros. Reste à savoir s'ils bénéficieront de subventions. Le numérique est opérationnelle, quand à la 3D, « cela se fera »... Wait and see !

LES AUTRES QUESTIONS DU CONSEIL MUNICIPAL :
- Transfert dans le domaine public communal de la voie privée dite rue des cités Bellemère.
- Cession de diverses parcelles communales au lieu dit « les Molinaires », de deux bâtiments au Secours populaire français.
- Acquisition par la ville de neuf parcelles, intégration de la partie restante privée de la rue de l'Union au domaine communal. Renforcement de l'éclairage public impasse du Docteur Roux.
- + 20% ! Revalorisation du taux de redevance communale d'eau potable de 0,5 euro à 06 euro.
- +11% encore ! Le taux de redevance communale d'assainissement passe de 1,75 euro à 1,95 dès le 1er octobre.
- Mise à niveau de la sécurité incendie à l'école Romain-Rolland.
- Programmation du fonctionnement du contrat urbain de cohésion sociale. L'espace situé en face de l'entrée du Lycée Joliot Curie se nommera « Place du Campus ».
- Le parc urbain situé à l'angle de la rue Dunant et du boulevard Robespierre se nommera « Esplanade Emilie du Châtelet ».
- Sollicitation de la région Champagne-Ardenne pour une aide au paiement de l'aménagement du parking Paul Vaillant-Couturier et au final de l'esplanade Émilie du Châtelet.
- Modification du cahier des charges pour l'obtention des « bourses aux permis de conduire » (suppression du critère de l'âge).
- Demande de subvention exceptionnelle pour la maison de justice et du droit, d'une subvention au titre de fonds interministériel de prévention de la délinquance pour la vidéo-surveillance (la gendarmerie utilisera le dispositif également en plus de la Police Municipale).
- Subventions exceptionnelles attribuées au RS10 Tennis (510 euros), à L'AFMR (18 000 euros), à Romilly-Handball (13 000 euros), à la MEFER (10 000 euros).
- Cession de terrain rue Jacquard au Transporteur Ruch à 6 euros le mètre/carré. 7 créations d'emploi sont promises.
- Fixation du coefficient multiplicateur pour 2013 de la taxe communale sur la consommation d'électricité.
- Les travaux de mise aux normes du foyer SNCF sont achevés.

06/09/2012

RENTREE SOCIALE : RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE LATRASSE

CHRISTOPHE LATRASSE, EN TANT QUE SECRETAIRE GENERAL DE L'UNION LOCALE DE LA C.G.T, COMMENT ENVISAGEZ-VOUS LA RENTREE 2012 ?
- Les premières mesures du gouvernement Ayrault me semblent insuffisantes, la hausse du SMIC au mois de juillet en est une illustration. Sur les problèmes économiques avérés, les organisations syndicales doivent posséder des nouveaux droits.La situation au niveau de l'industrie est catastrophique, nous déplorons la perte de milliers d'emplois, et par ricochet les emplois induits ou indirects. Malheureusement, l'actualité démontre que l'hémorragie n'est pas stoppée. C'est pourquoi, la C.G.T organise une mobilisation le 9 octobre pour la défense de l'industrie et de l'emploi.

- Nous observons la stratégie du MEDEF depuis la conférence sociale et le discours de clôture du premier ministre, les représentants patronaux sont à la manœuvre et veulent peser sur les choix du gouvernement. Celui-ci doit entendre notre inquiétude, ses décisions dans les semaines à venir seront suivis de très près par la C.G.T et les salariés. Il y a urgence à faire des choix clairs afin de donner de nouveaux outils aux représentants du personnel pour peser contre la casse du travail.

QUE VOUS INSPIRE LA SITUATION LOCALE ?
- Malheureusement, la situation de l'emploi reste plus que préoccupante dans le bassin de Romilly. Nous nous réjouissons des quelques créations, certes trop souvent à temps partiel avec les salaires en conséquence, mais si nous les comparons avec les promesses du candidat Vuillemin lors du premier trimestre 2008, la différence est énorme. Il y a plus de 1 500 chômeurs à Romilly (contre 960 au début de l'année 2008). Je dois déplorer la fermeture annoncée du Joint Français à Maizières d'ici la fin de l'année, un établissement où des Romillons travaillent. La situation de l'industrie est catastrophique, il est d'ailleurs étonnant de voir se créer un grand nombre de logements à Romilly alors qu'il n'y a pas de travail à offrir. Le bilan dans ce domaine est particulièrement négatif.

UN DOSSIER EST PARTICULIEREMENT MEDIATISE ACTUELLEMENT, C'EST CELUI DES SODIMEDICAL
- La lutte de ces employés est exemplaire, ils font preuve d'une remarquable opiniâtreté pour conserver leur outil de travail dans notre département, pour défendre leurs droits. La loi devrait empêcher ce genre de situation. Il faut porter un coup d'arrêt aux délocalisations. Les décisions de justice en faveur des Sodimédical doivent impérativement être appliquées. Chacun doit se sentir concerné. Cela fait maintenant 11 mois que ces employés sont sans salaire, c'est une comédie inhumaine. Le but de « Lohmann et Rauscher » est de les étrangler financièrement mais la solidarité qui s'organise ne le permettra pas. Nous savons que nous n'avons rien à attendre de la droite auboise : Eric Vuillemin, Messieurs Adnot, Baroin ou Menuel, nous pouvons leur attribuer l'Oscar de l'injustice sociale. Pourtant, les enfants et les familles souffrent de cette situation et vivent des moments insoutenables sur le plan humain. La gauche au pouvoir doit remédier à cette injustice, je ne vois pas comment il peut en être autrement.

UN MOT SUR LES PREMIERES ELECTIONS SYNDICALES CONCERNANT LES TRES PETITES ENTREPRISES :
- Plus les entreprises sont petites, plus le nombre de salariés rémunérés au SMIC est élevé. Ils sont 36% dans les entreprises ayant un seul salarié et 23% dans celles ayant de 3 à 5 employés. Les très petites entreprises recourent plus aux contrats à temps partiel ou aux contrats à durée déterminée. Nous dénombrons 21,6% de temps partiel dans les établissements de moins de 10 salariés contre 16,1% dans ceux de plus de 10 salariés. Une TPE emploie moins de 11 salariés, elle se trouve le plus souvent dans le domaine du commerce, de l'artisanat, du secteur associatif, dans les professions libérales.
Au total, ce sont 920 000 entreprises dans 510 activités différentes.

- Tous les employés des établissements de moins de 11 salariés au mois de décembre 2011 peuvent voter s'ils ont un contrat de travail et sont âgés de 16 ans révolus. Le vote se fera par correspondance ou de manière électronique du 28 novembre au 12 décembre.