27/04/2012

NOUVELLES AMBITIONS POUR LA CGT


Lors du dernier congrès de l'Union locale (secteur Romilly-Nogent) de la Confédération Générale du Travail, le syndicat a fait le constat d'une nouvelle dégradation de l'emploi industriel au cours de trois dernières années dans notre bassin de vie.

- L'action des salariés de Sodimédical a été soulignée et la CGT s'est indignée du refus des villes de Romilly, Nogent et Troyes d'apporter toute aide financière à celles et à ceux qui se dépensent pour le maintien de leur outil de travail dans l'Aube. Une fois de plus, il semble que la politique de casse de l'emploi leur convient.

- Christophe Latrasse (notre photo), nouvellement élu secrétaire général de l'Union locale (Yves Lévêque trésorier et Alex Briquet secrétaire) a déclaré ne pas être surpris par l'attitude d'Eric Vuillemin qui, dès 2008, s'affichait avec le patronat à qui toute présence de structure de défense des salariés semble insupportable. « Nous nous rappelons que ce même patronat du BTP prétendait que les chômeurs ne faisaient aucun effort pour trouver un emploi ». Il en est de même avec la direction de la Maroquinerie de Champagne pour qui les organisations syndicales renvoient une image dégradante de Romilly...

- La CGT reste par ailleurs vigilante quant aux intentions de la municipalité romillonne d'expulser les syndicats de la Bourse du Travail pour les installer en périphérie de ville. Malgré les promesses électorales d'Eric Vuillemin, le taux de chômage ne cesse de progresser dans la seconde ville du département, ce qui est un cinglant échec pour le maire. Un fiasco pour toute la droite auboise au regard de la situation alors qu'elle dirige de nombreuses villes du département et détient les postes de sénateurs et de députés. Malheureusement, l'emploi précaire est très insuffisant pour pallier la disparition des emplois industriels.

- Pour la période 2012-2015, la CGT s'est donnée pour ambition de se développer davantage dans le secteur industriel, notamment dans un certain nombre d'entreprises. Les trois prochaines années seront aussi l'occasion de voir l'organisation syndicale investir les domaines du commerce, des services et de l'action sociale : hôpitaux, cliniques, établissements spécialisés, maisons de retraite... Un nouveau défi pour Christophe Latrasse et son équipe.

20/04/2012

INSTALLATION EN CATIMINI D'UNE ANTENNE-RELAIS RUE MILFORD-HAVEN

Lors du dernier conseil municipal, c'est avec beaucoup de clarté que Rolande Barthélémy a exprimé avoir été interpellée à plusieurs reprises par des riverains de l'installation récente d'une antenne-relais rue Milford-Haven, dans l'enceinte du Centre routier appartenant au Conseil général.

- Si Joë Triché s'était opposé à l'installation dans l'assemblée départementale, une fois de plus, aucune concertation ne s'est produite avec les habitants du quartier. De tels procédés sont inadmissibles du fait des risques encourus pour la population et des troubles occasionnés par les radiofréquences : migraine, fatigue, anxiété, cancers, tumeurs intracrâniennes.

- Le principe de précaution est impératif et l'agence française de la santé émet plusieurs recommandations, notamment le développement de la recherche pour lever les incertitudes, la réduction des expositions. Elle propose de lister les parties du territoire très exposées aux ondes électromagnétiques afin de trouver des solutions pour les réduire. C'est à Romilly la troisième tentative d'installation d'une antenne et celle-ci va à son terme parce qu'elle se réalisa en catimini. Toutefois, les riverains pourraient bien riposter dans les semaines à venir. Eric Vuillemin s'est dit incapable de s'opposer aux antennes sans risque de versements de dommages et intérêts en sa défaveur. Il aurait pu ne pas louer le site cependant.

HOMMAGE A CHARLES MASSON

Il y a 70 ans, le 18 avril 1942, Charles Masson tombait sous les balles des nazis. Pour commémorer ce triste anniversaire, les comités de Romilly de la FNDIRP et de l’ANACR organisaient une cérémonie émouvante qui a réuni une cinquantaine de personnes au cimetière des Hauts-Buissons.

- Au nom des deux comités, Jean Clavier a retracé la brève vie de Charles Masson qui est mort atrocement à l’âge de 29 ans. Mais qui était Charles Masson ? Né en 1912, sa scolarité terminée, il est ce jeune ouvrier du textile qui devient très vite un militant syndical avant d’adhérer au Parti Communiste. De par ses activités d’alors, déjà en avril 1940, il est arrêté, incarcéré à la prison De Dijon.Dans la fièvre de l’arrivée des troupes d’occupation, il réussit à s’en échapper avec deux autres aubois : Maurice Romagon et Marguerite Flavien-Buffard. N’acceptant ni la défaite, ni la présence de l’occupant, il entre dans la Résis- tance, en participant à la 1ère réunion spontanée organisée par le PC clandestin, au lieu-dit « le Château des Cours » à Saint-Julien-les-Villas,dont le responsable est son compagnon de Dijon : Maurice Romagon.Il devient donc l’un des tous premiers résistants aubois.A cette réunion sont prises les dispositions concernant L’organisation clandestine, la propagande, les actions à mener dans le département

- A Romilly, il démarre le 1er embryon de résistance avec entre autres Lucien Roy (dit Coco), André Palisse. Hélas, très tôt des perquisitions ont lieu à son domicile.Il est obligé de partir dans l’Yonne, y est hébergé par Robert Bailly, responsable de ce secteur, qui lui fournit des faux papiers et du travail. Mais il n’était pas venu seul. Avec lui, un certain « Gaston », présenté comme responsable dans la résistance, est lui aussi venu dans ce secteur. Il est arrêté, et hélas dénonce tous les respon- Sables de l’Yonne.Charles est arrêté le 5 Février 1942. Lors de son interrogatoire, alors que son ami Robert Bailly est dans une cellule non loin de la sienne ,Charles réalise qu’il peut « quelque chose » pour lui. Il se met à hurler ce qui attire le policier qui gardait Robert, et permet à celui-ci de s’enfuir rapidement dans la nuit. Il venait de lui sauver la vie ! Robert sera d’ailleurs le seul rescapé de cette dénonciation. Charles sera torturé, mais ne parlera jamais. Il est remis à la Gestapo, qui le ramène à Troyes, et sera fusillé à Montgueux le 18 Avril 1942. Il avait 29 ans ! Il laisse une jeune veuve et une petite fille de 5 mois : Louisette. Le 26 Août 1989, une rue de Romilly portera son nom. C’est l’ex-Chemin du Mesnil, rue où avaient habité ses parents, mais aussi où leur maison fut la 1ère détruite par un bombardement allemand en mai 1940 ! Cette rue symbolise le courage de celui qui fit passer l’amour de son pays et la liberté avant sa propre Vie.

- Parmi les personnalités on notait la présence de Jean Girost Président de l’ANACR, James Romanens Président de la FNDIPRP, Ginette Collot ancienne Résistante, Joë Triché Conseiller Général, Jean Albert Hosdez représentant la municipalité de Romilly, Rolande Barthélemy élue du groupe Communiste et partenaires ainsi que l’ensemble des porte-drapeaux des associations patriotiques et bien sûr Louisette Adani fille du regretté Charles Masson.

15/04/2012

EDEN : A QUAND LA REOUVERTURE ?

Une cinquantaine de personnes était venue assister au conseil municipal du 12 avril où l'avenir du cinéma Eden était abordé à travers 7 questions.

- Si le conseiller délégué à la culture, Christian Rouge, semble définitivement dans l'incapacité de gérer ce dossier, c'est madame Herskowicz qui le présenta pour une reprise par la ville de la mission de service public de cinéma en régie avec la seule autonomie financière, le personnel devant être transféré au sein des effectifs communaux. Un budget annexe est créé en conséquence, les dépenses s'élevant à 483 785 euros pour 2012. Les tarifs d'entrée restent pour le moment les mêmes, alors que quelques boissons, glaces et confiseries seront vendus légèrement moins chères qu'auparavant. L'autorisation d'exercice de la profession d'exploitant d'établissement de spectacles sera sollicitée auprès du Centre National du Cinéma (CNC) et de l'image animée. Une demande d'aides financières ou de subventions auprès du CNC et de tout autre organisme sera réalisée pour contribuer au financement de la numérisation des salles.

- Christophe Latrasse a mis en garde sur les modalités de création d'un service, le non-respect de procédures pouvant conduire à la non-exécution de la délibération. Joë Triché a demandé pour combien de temps était fermé l'établissement (sans aucune réponse précise), soulignant que malgré les promesses du 1er édile, il ne pouvait lui faire confiance, la véracité de ses dires étant sujette à caution. Sous les applaudissements fournis du public, il a rappelé que la majorité municipale était la seule responsable de la fermeture de l'Éden qui aurait pu être évitée sans un mauvais procès à l'association le gérant. La suppression de la subvention n'est que le résultat d'une vengeance à l'égard des opposants au multiplexe.

- Claude Maitrot a demandé la mise en place d'une digne politique culturelle pour Romilly. Il s'associe aux actions de l'association Éden, des commerçants, du collectif de défense. En rappelant les vertus du cinéma communal, il a dénoncé les actions de la majorité municipale lui aussi, sous un nouveau tonnerre d'applaudissements du public. A l'inverse, Éric Vuillemin fut hué lorsqu'il s'exclama « ce n'est pas moi qui a fermé l'Éden », qu'il mit en cause les statuts de l'association avant un grotesque « arrêtez de dire que le cinéma ferme ». Il semble être le seul à Romilly à ne pas le savoir ! En conclusion, la municipalité n'est toujours pas prête à reprendre le cinéma en régie malgré de nouvelles promesses et malheureusement, les Romillons devront se passer de films attractifs dans une période de vacances scolaires et de nombreux jours fériés. Un réel gâchis.

09/04/2012

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF DE DEFENSE DU CINEMA EDEN

Plus de 200 personnes étaient réunies devant le cinéma Éden pour « la dernière séance » du mardi 3 avril.

- En présence de France 3 Champagne-Ardenne et de Canal 32, Dany Bouteiller, animateur du collectif de défense, Anne-Lise Sitkiewicz, au nom de l'association Éden et le conseiller général Joë Triché se sont succédés pour s'adresser aux manifestants. La détermination reste de mise, il ne s'agissait nullement d'un baroud d'honneur.

- Lors d'une assemblée constitutive le 18 avril à 18 h 15 au foyer Monmousseau, le collectif va se transformer en association. Il restera vigilant pour que l'établissement, même en régie municipale, reprenne la diffusion cinématographique dans les meilleurs délais. Rien ne justifie sa fermeture actuelle ! D'autre part, le rassemblement contre l'implantation du multiplexe sur la zone de la Belle-Idée demeure, cette structure serait synonyme, à terme, de la disparition du 7ème art au sein de notre commune. Le collectif de défense de l'Éden se tient prêt, également, à saisir les juridictions compétentes pour faire respecter le bon droit.

- Le jeudi 12 avril, le conseil municipal de Romilly se réunira et traitera la question de l'avenir de l'Éden. Nous appelons à un rassemblement à 17 h 45 devant le cinéma Éden puis à une marche jusqu'à la mairie pour demander de faire respecter nos exigences.

05/04/2012

ROMILLY, VILLE TOUJOURS PLUS ENDETTEE

Le budget 2012 présenté au dernier conseil municipal résulte de l'analyse financière réalisée par la Chambre régionale des comptes. Celle-ci est très préoccupante.

- L'endettement ne cesse de progresser depuis l'arrivée d’Éric Vuillemin à la tête de la commune et pour tenter d'y remédier, les dépenses de fonctionnement sont en baisse. L'emploi est cassé au sein du personnel communal avec pour 2012, une baisse de 360 000 euros des dépenses. Autres victimes de la politique municipale, les associations voient leurs subventions diminuer de 42 000 euros. L'endettement génère des charges financières en progression de 212 000 euros.

- Cette situation met la ville dans l'incapacité de pouvoir emprunter d'ici la fin du mandat et le maire ne pourra tenir ses promesses (une de plus !) de baisse des impôts locaux. En plus du manque de capacité de nos élus de droite, deux autres paramètres asphyxient l'ensemble des collectivités territoriales. Les banques pratiquent une politique d'emprunts trop chers à l'égard des communes, notamment, alors que celles-ci réalisent des équipements utiles tout en soutenant l'emploi dans l'artisanat et les travaux publics. A cela s'ajoutent les emprunts toxiques qui ont plombé les finances. D'autre part, la politique gouvernementale accroît les problèmes avec le gel, voire la baisse, des dotations (moins 170 000 euros pour Romilly en 2012), alors que des transferts de charges s'opèrent. En 2012, l’État ponctionnera 382 551 euros sur la dotation forfaitaire qu'il attribuera.

- Face à cela, de vrais changements doivent s'opérer après les élections présidentielles. La réélection de N. Sarkozy serait catastrophique puisque l'UMP a déjà adopté un projet prévoyant une baisse annuelle moyenne de 2 milliards de dotations aux collectivités locales.