24/04/2011

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 AVRIL 2011

Ambiance quelque peu électrique pour ce conseil : le maire avait sans doute quelques réalités en travers de la gorge.

Résultats des cantonales, mise à l'index d'une délibération tronquée, sa gestion dans le concret... Comme un sportif, pour faire face, il a dû se dire que la meilleure défense c'est l'attaque, et il n'a pas lésiné sur les moyens : mépris, baratin et diversions tous azimuts. Il est donc utile de faire quelques arrêts sur questions.

ETUDES SURVEILLEES : L'UTILITE DE LA MOBILISATION
- En préambule de l'adoption du précédent PV, Claude Maitrot a rappelé ques les conseillers municipaux devaient avoir un état chiffré de sa nouvelle mise en place, ce qui n'est pas le cas. Joë Triché a dit "sa satisfaction de la marche arrière du maire par rapport à sa décision de faire payer les études surveillées". Il est convenu d'un compte-rendu dans le dossier du conseil municipal du 28 avril.

CAR OU MINIBUS : ACCOUCHEMENT DIFFICILE POUR UNE DELIBERATION TRONQUEE
- Un car devenu minibus ou l'inverse ? "Simple rectification d'une erreur matérielle" selon E. Vuillemin. Difficile à faire avaler si l'on en croit les gesticulations du maire qui voit là "un os à ronger pour l'opposition". Et de sortir : "M. Triché, dans un délibération de 1971..." "Un texte employé doit être strictement identique à ce qu'on délibère au conseil" a rappelé C. Maitrot ; J. Triché poursuivant : "en 1971, je n'étais pas encore élu ! Vous n'êtes pas un homme d'avenir mais un homme d'histoire [...] votre mépris est inacceptable [...] la délibération n'est pas conforme et il est légitime de s'interroger s'il n'y en a pas d'autres." Finalement, l'abrogation de la délibération du CM du 15 janvier 2011 a été votée par les élus de la majorité.

COQ SPORTIF : ENCORE UN FINANCEMENT DE LA COMMUNE DE 816 546 € !
La question du Coq Sportif a semblé (re)booster le moral du maire qui a annoncé :
- 15 emplois, de vraies créations.
- Engagement de 15 emploi minimum dans l'unité de production haut de gamme.
Mais derrière cet optimisme, il y a des coûts et des financements pour la commune :
- Chantier de réaménagements : 586 950 € HT
- Parking intérieur de 30 places : 130 094 € HT
- Prestations intellectuelles : 99 502 € HT
Tout ceci s'ajoutant à plus d'un million d'euros de financement pour la 1ère tranche. Subventions possibles : 70 000 € de la réserve élyséenne et subvention espérée pour la formation. Le loyer mensuel payé à la ville sera de 9 500 € pour l'ensemble du site.

- Devant la situation catastrophique de l'emploi à Romilly ( 1 400 chômeurs environ - + 50% d'augmentation depuis 2008 - ), les délocalisations massives de productions, la faillite l'Olympia avec des bâtiments vides sur les bras, les financements engagés par la commune, l'Etat et d'autres collectivités, le maire devrait faire preuve d'un peu plus d'humilité. L'emploi est une question majeure et les élus de l'opposition ont le sens de leurs responsabilités.

- Christophe Latrasse s'est dit cependant "choqué par ce [qu'il considère comme] une subvention indirecte alors que la société, avec 4 millions d'€ annoncés en 2010, a augmenté ses bénéfices de 50%". Joë Triché estime quant à lui "qu'il serait juste que les loyers couvrent les dépenses des travaux sur les neufs ans de la durée du bail". Réponse : "on ne connait pas encore le montant des subventions". Dans ces conditions, les 7 élus de l'opposition se sont abstenus sur le montant proposé d'un loyer de 5 400 €.

LES DEUX DINDONS DU COQ
- L'extension du Coq Sportif sera fatale au musée de la Résistance et à l'espace vivant de la bonneterie. C. Maitrot s'est inquiété de l'avenir de l'espace de la bonneterie et Rolande Barthélemy est intervenue sur les engagements pris pour le musée de la Résistance. Pas d'inquiétude du côté du maire qui privilégie l'emploi : "nous réflechissons, nous présenterons un lieu au début de l'année prochaine, un choix relativement intelligent pour les vingt années à venir." Nous voilà donc rassurés, quoiqu'il avait déjà vanté les lieux actuels comme une aubaine ; cette fois, en plus, le choix sera intelligent !

VENTE DE BIENS COMMUNAUX A MON LOGIS : UNE TRANSACTION QUI A MIS LE FEU AUX POUDRES
- La majorité a décidé de vendre des bâtiments communaux dont la MJC, le RAS, le centre médico-scolaire, Romilly hand-ball, l'UNSA, etc. pour 1 040 000 €. Dans l'attente d'autres locaux adaptés, la ville versera un loyer à Mon Logis et s'engage à participer à hauteur de 100 000 € aux travaux de démolition de 115 logements au Marais. L'opposition avec C. Maitrot s'est inquiétée de l'avenir de la MJC et de la maison de la justice. Joë Triché est intervenu : "vous voulez vendre ce patrimoine pour boucler votre budget, vous avez réduit de 50% l'enveloppe d'emprunts et vous avez des besoins financier [...] je pense qu'avant il aurait été nécessaire de recenser les besoins associatifs." Et de s'indigner sur le versement à Mon Logis pour la démolition des logements au Marais : "Mon Logis en est propriétaire depuis vingt ans et les a laissés dépérir [...] Au moment de la cession de la SACVIR, Mon Logis a pourtant reçu trois millions d'euros de subvention de la Ville et a hérité, pour le franc symbolique, d'un patrimoine évalué à 140 millions de francs de l'époque". "Vous êtes un menteur !" a lancé le maire venant au secours de Mon Logis, et d'affirmer : "Mon Logis a aussi repris les 140 millions de prêts à rembourser". Ce qui, bien sur, à fait réagir Joë Triché : "c'est évident, la SACVIR, on en reparlera, on alimentera les historiens". En fait le maire a tout simplement oublié de mentionner les recettes financières pour Mon Logis avec les loyers encaissés et les rentrées pour la Ville par les ventes de terrains et autres.

- Il a aussi omis de rappeler qu'Annie Herszkowicz et cinq autres élus de la droite au sein de la précédente majorité municipale n'ont pas voté la cession de la SACVIR au motif que "le dossier a été mené à la hussarde". En tout cas, une bien piteuse diversion d'E. Vuillemin pour masquer la réalité de vente touts azimuts du patrimoine communal au secteur privé. Les 7 élus de l'opposition ont voté contre.

TRANSPORTS URBAINS : LE 1ER MAI C'EST LA FETE AU PORTE-MONNAIE
- De 0,50 € pour les deux circuits de transports urbains, celui vers les centres commerciaux et celui vers le centre ville et le marché, le ticket va passer à 1 € le 1er mai. Hélène Turquin juge l'augmentation "énorme" et Roland Barthélemy a suggéré de "conserver les 0,50 € pour les personnes au RSA et au RMI". Joë Triché également : "il faut tenir compte des familles en précarité" tout en se félicitant de la mise en place de ces transports : "nous avions d'ailleurs encouragé les personnes intéressées à écrire au maire". M. Beaujean a affirmé que "les personnes interrogées sont prêtes à payer un euro" et Mme Commenil qu'il "existe au CCAS un service d'aide aux transports". Reste à savoir quelle sera la réaction des usagers face à cette hausse.

HISTOIRE DE VOIR CE QUE FONT NOS ELUS ET OU PASSENT NOS IMPOTS : RESUME
- Location-vente : Sarl FRET 3 remplace Mediapost. Bail de 12 ans, loyer de 24 000 €. Création de 2 emplois en 2011, puis 2 par an d'ici 2013, soit 6 emplois.
- Adhésion de la commune à l'association Aube Initiative en 2011.
- Réfection voirie rue Gornet-Boivin : refonte de l'éclairage public : 162 109,37 € (pour la ville 96 360 €).
- Autorisation comblement d'un fossé friche SCARM, ilôt des Moulins.
- Gymnase Bardin-Gousseret - réhabilitation du sol sportif : 130 000 € TTC
- Secteur lycée Joliot-Curie : cession à la Région des parcelles communales à l'euro symbolique.
- Subvention exceptionnelle à l'association Geek'em all : 60%
- Subvention exceptionnelle à l'association Solidarité Femmes Aube : 2 000 €
- Subvention ordinaire de fonctionnement à l'UNSA Romilly : 400 €
- Revalorisation de la subvention ordinaire Amicale pongiste Romilly-Villenauxe (évolution constante de jeunes scolaires au tennis de table) : 1 000 € (+ 20%)
- Subvention exceptionnelle association Maizières Studio.
- Réaffectation de crédits de dotation 2008 - 2010 reliquat : 19 000 €
- Brocante de l'Ascension : prix 10 € pour un module de 3 ml.
- Contrat urbain de cohésion sociale prolongé jusqu'en 2014.
- Création d'un emploi : chef de service de police municipale de classe exceptionnelle au 1er juillet 2011.
- Transfert de compétences du réseau Natura 2000 à la communauté de communes.
- Mise en vente de terrains à bâtir parcelle communale vers l'allée Gustavr-Eiffel : prix du m2 16 € HT.
- Transfert petit COSEC et emprise (5 302 m2) au syndicat intercommunal à titre gratuit.
- Travaux complémentaires d'assainissement : 9 990 € - demande de subvention à l'Agence de l'Eau : 4 995 €
Compte-rendu par Ginette Triché

09/04/2011

BILAN A MI-MANDAT (FIN)

SAUVONS LE CINEMA EDEN, PATRIMOINE ROMILLON :

- L’annonce d’autoriser un cinéma multiplex de six salles sur la zone commerciale de « La Belle-Idée » risque de mettre en péril le cinéma Eden. C’est une forfaiture de la part du promoteur et des élus qui ont ratifié cette autorisation. Créé en 1984, l’Eden est la garantie d’un cinéma communal, il ne doit pas céder sa place à un cinéma privé au service du business. Fin des tarifs spéciaux pour chômeurs, retraités, scolaires ? Fin de la liberté du choix des films, des séances-débats ? Disparu le patrimoine culturel et social ? Ce sont nos craintes, avec les problèmes de transports et la désertification amplifiée du centre-ville. Il est indispensable de se rassembler pour sauver ce symbole culturel et social.

LES ILLUSIONS PERDUES :

- Il semble donc loin le temps où fraîchement élu, Eric Vuillemin promettait une baisse des impôts, un plan sexennal de 100 millions d’euros. La réalité est la majoration de 66% de la redevance de l’eau, une hausse excessive de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères décidée par la communauté de communes (avec à sa tête M. Allard et…Vuillemin)

-Passée l’euphorie de l’élection, l’emprunt à tour de bras n’est plus possible et les illusions du centre culturel, de la halle couverte, de la maison de la justice et du droit, du zoo, les « 32 à 50 emplois de la zone commerciale du reclassement de la friche Sorotex », les 150 emplois annuels, la nouvelle école Mignonnette, etc. sont enterrées.

- Romilly-sur-Seine a besoin d’une tout autre politique. Une grande partie de sa population témoigne de la persistance des valeurs de gauche et nombreux sont ceux qui souhaitent un combat audacieux et combatif. Notre objectif demeure une majorité qui impulse une politique de gauche : solidarité, justice sociale, lutte pour l’emploi, contre la pauvreté, pour l’éducation et l’associativité.

Dany Bouteiller

04/04/2011

BILAN A MI-MANDAT (SUITE)

ENSEIGNEMENT : CHANGER DE POLITIQUE POUR L’EGALITE DES CHANCES

- Sur le plan scolaire, la volonté de fermer l’école Eugénie-Cotton a provoqué de vives réactions de la part des parents d’élèves. 150 personnes ont investi le conseil municipal du 16 octobre 2010 pour protester contre le paiement des études surveillées, la hausse des tarifs de 20 à 65% de la restauration scolaire. Les collations de l’après-midi ont été supprimées aux élèves. La mobilisation sans précédent à Romilly a contraint le maire à faire marche arrière pour l’aide aux devoirs du soir. Toutefois, la vigilance reste de mise.
- L’école est le creuset de la pratique des principes fondamentaux de la République. Notre commune doit veiller à ce qu’elle assure à tous les mêmes conditions d’études et d’épanouissement afin d’assurer l’égalité des chances. La municipalité doit s’opposer à toute décision de fermeture de classe et d’établissement afin d’éviter des classes surchargées. Les mêmes chances pour tous, c’est aussi la possibilité de pouvoir travailler dans des locaux bien insonorisés, sécurisés et confortables. Il est d’urgent d’agir pour que chaque école romillonne offre à nos enfants des conditions matérielles optimales, propices à un enseignement de qualité.

UNE VILLE SANS PISCINE :

- Sans concertation, EricVuillemin fermait la piscine Jean Moulin en juin 2008. Depuis, nos enfants ne peuvent apprendre à nager malgré les impératifs des programmes scolaires. Alors qu’une réhabilitation aurait coûté moins de 3,5 millions d’euros, le maire a rejeté cette option désirée à deux reprises par la majorité des romillons qui ont répondu aux consultations citoyennes. Le projet d’une piscine neuve dans le quartier des Hauts-Buissons est annoncé pour (un minimum) de 8,8 millions d’euros. Ajoutons à ce coût la démolition de la piscine Jean-Moulin pour 300 000 euros. Guy Allard a annoncé une ouverture pour 2012...

DES CONFLITS PERMANENTS AVEC LES ASSOCIATIONS :

- Depuis mars 2008, les relations entre la ville et les associations sont conflictuelles. Les structures ne se sentent pas respectées, elles manquent de locaux, de moyens matériels et les promesses du maire en matière de subventions ne sont pas tenues. Les élus concernés par ces questions sont trop souvent absents, les contacts insuffisants. Pourtant, des possibilités existent pour faire reculer la droite municipale qui tente d’imposer ses mauvais coups. Elle a du revenir sur le paiement imposé aux associations du matériel mis à sa disposition. Leur protestation n’a pas été vaine.

- La volonté de fermer l’aérodrome demeure, elle émane de la communauté de communes du président Guy Allard, et où siège Eric Vuillemin. La salle de gymnastique est fermée, une vague promesse d’une construction pour 2014 est apparue au moment de la campagne des élections cantonales. Vigilance donc ! Il en est de même pour le dojo, mais qu’est devenu le projet du stade des Hauts-Buissons ? Les principales missions de l’Office Municipal des Sports sont reprises par les services de la ville, il est prévu la suppression de sa subvention en 2011. Les associations de solidarité évoluent dans des locaux vétustes où s’en voient refuser. Il est temps d’apaiser les tensions et de favoriser le dialogue.

- Nous proposons un audit des associations et des structures existantes et la définition collective de nouveaux critères d’évaluation de leur activité. Il est indispensable de donner plus de moyens d’existence, de développer la concertation avec le mouvement syndical, de veiller à l’égalité de traitement. Dans le domaine sportif, il est nécessaire de créer de nouvelles structures en partenariat avec d’autres collectivités : gymnase du Lycée Joliot-Curie, du collège Langevin, remise en état de l’espace sportif Mignonnette, création de postes d’animation sportive… La vie culturelle peut être relancée avec la création d’un office municipal de la culture et la construction du centre culturel, la création d’un musée de la mémoire ouvrière et industrielle, l’organisation d’initiatives mettant en relation des créateurs, les artisans…

A suivre…

01/04/2011

POLITIQUE MUNICIPALE : BILAN A MI-MANDAT

Mars 2008 : Eric Vuillemin, à la tête d’une liste de droite, est élu maire de Romilly.

- Les promesses sont allées bon train, l’emploi devait prospérer d’un coup de baguette magique et la ville se métamorphoser. Trois années ont passé. A mi-mandat, il est temps de réaliser un premier bilan de l’action menée. La réfection de la voirie, soutenue par les élus de gauche au conseil municipal est-elle la vitrine d’une ville en pleine renaissance ou cache-t-elle un bilan négatif ? A travers différents domaines et en plusieurs articles, nous avons dressé un état des lieux.

EMPLOI : LA DEBACLE

- Eric Vuillemin avait promis de créer 150 emplois chaque année à Romilly. A mi-mandat, son bilan est désastreux ! Le nombre de demandeurs d’emploi est passé de 962 en janvier 2008 à près de 1500 au début de l’année 2011 : + 50%. Cause aujourd'hui invoquée : la crise d’un système économique que l’équipe municipale soutient par ailleurs, jusqu'à se faire le complice de la casse de l’emploi en ne renouvelant pas les contrats et en ne compensant pas les départs à la retraite au sein de ses services.

PRECARITE ET DIFFICULTES CROISSANTES POUR LES FAMILLES

- La population romillonne est de plus en plus fragilisée. Son niveau de revenu est plus faible que celui des aubois, lui-même inférieur à la moyenne nationale. 3 500 romillons ont recours au centre communal d’action sociale chaque année, les associations caritatives et de solidarité sont de plus en plus sollicitées.

ENDETTEMENT EN HAUSSE DE 20%

- En trois années, l’UMP et son maire ont plombé les finances de la ville : l’endettement s’est envolé de 20%. La commune n’a plus aucune marge de manœuvre, les charges financières ont augmenté de 35% au cours des deux dernières années. Pour 2011, les investissements sont réduits de 52% par rapport à l’année précédente.

SERVICES COMMUNAUX MIS A MAL

- Hausse excessive des tarifs du conservatoire, augmentation moyenne de plus de 16% de la location des salles communales, hausse des tarifs des centres de loisirs, suppression de l’opération « quartiers en fête », horaires d’ouverture des foyers communaux revus à la baisse, etc. Les services à la population ne répondent plus aux attentes. A l’inverse, la commune doit clairement s’engager, dans le cadre d’une politique décidée en concertation avec la population et au service de celle-ci.

- Nous proposons un programme pluriannuel d’entretien des rues et des trottoirs, l’aménagement du parking de la gare, l’amélioration du service municipal pour une ville propre.
- Dans le domaine du logement, créer un service municipal de l’habitat avec un programme local adapté, soutenir les locataires dans leurs actions contre les augmentations de loyers et pour des logements confortables.

- Sur le plan social, nous souhaitons l’instauration d’un nouveau quotient familial afin de favoriser l’accès de chacun aux services de la ville.

- Il est nécessaire de tisser des liens intergénérationnels autour de maisons de quartiers à créer, de relancer les contrats de prévention de la délinquance, de revenir à la gratuité des accueils périscolaires, de redonner vie aux espaces réservés aux seniors et les ouvrir à toute la population.

- Pour les jeunes, nous proposons la création d’un conseil local de la jeunesse, d’organiser chaque année une manifestation « plein feu sur la jeunesse », de créer un bureau « coup de main jeunesse » pour favoriser leur accès à l’autonomie.

- Nous suggérons d’agir dans le domaine du tourisme et des loisirs et pour la création d’un service municipal de l’eau et de l’assainissement.
A suivre...